Les notes: Landreau fait le mur

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Yannick SAGORIN , modifié à
Le Losc a remporté samedi la sixième Coupe de France de son histoire et son premier trophée depuis 1955. Un triomphe auquel Mickaël Landreau a grandement contribué, effectuant quelques parades de classe pour permettre aux siens de venir à bout du PSG (1-0). Mathieu Debuchy, Adil Rami et Gervinho se sont également illustrés lors de cette finale intense.

Le Losc a remporté samedi la sixième Coupe de France de son histoire et son premier trophée depuis 1955. Un triomphe auquel Mickaël Landreau a grandement contribué, effectuant quelques parades de classe pour permettre aux siens de venir à bout du PSG (1-0). Mathieu Debuchy, Adil Rami et Gervinho se sont également illustrés lors de cette finale intense. Mickaël LANDREAU: 7,5 Sans un grand gardien dans les buts ce samedi soir, l'issue de cette finale de Coupe de France aurait peut-être été différente. A la parade des crampons ou du bout des gants, l'ancien portier parisien a écoeuré les canonniers du PSG, Nenê (18e) et Hoarau (55e) en tête. Même feinté par l'un des siens, Rio Mavuba en l'occurrence (56e), le dernier rempart lillois n'a rien laissé passer. Pas même cette reprise sèche de Clément Chantôme détournée au prix d'une détente exceptionnelle (77e). Du grand Mickaël Landreau ! --------------------------------------------------- Mathieu DEBUCHY: 7 Toujours très actif dans son couloir droit, il a tenté d'apporter son grain de sel à l'offensive tout en assurant les arrières de son équipe. Un volume de jeu appréciable pour une partie maîtrisée de la part du latéral droit lillois. Seul petit bémol: son penalty repoussé par Grégory Coupet dans le temps additionnel. Mais la messe était déjà dite. Adil RAMI: 6,5 Précieux dans les airs, en défense comme en attaque lorsqu'il s'agit de couper les ballons distillés sur coups de pied arrêtés, à l'image de cette tête décochée sur un corner de Cabaye (17e), il est apparu moins inspiré dans le jeu à terre en début de rencontre. Au fil des minutes, l'international tricolore est toutefois monté en puissance, pour au final livrer un match remarquable. Aurélien CHEDJOU: 6 Bien que coupable d'une grosse faute sur Giuly en début de rencontre (9e), il s'est fendu d'une prestation solide, se laissant rarement déborder par les assauts parisiens. Son association avec Adil Rami dans l'axe s'est avérée efficace, l'un couvrant l'autre sans souci notable. Rassurant. Franck BERIA: 4 Il a souffert de la comparaison avec son pendant Mathieu Debuchy, trop discret aux avant-postes pour prétendre à influencer les débats. Parfois pris dans son dos par les contres parisiens, il n'a pas commis de bourde majeure mais n'a pas forcément rassuré les siens non plus. Une performance en demi-teinte. Idrissa GUEYE: 5,5 Suppléant d'un Florent Balmont fatalement difficile à faire oublier, le jeune Dogue de 21 ans s'est attelé à tenir la baraque au côté de Rio Mavuba. Malgré un carton jaune récolté au passage pour une faute sur Nenê (48e), il n'a aucunement démérité durant l'heure passée sur le terrain. Remplacé à la 61e minute par un Tulio DE MELO (non noté) qui a quelque peu déséquilibré son équipe à son entrée en jeu. Rio MAVUBA: 6 Sobre et efficace comme à son habitude, il a verrouillé l'entrejeu nordiste en faisant preuve d'une générosité jamais démentie dans l'effort. Ne rechignant pas à descendre (très) bas sur l'échiquier, il a toutefois manqué de tromper son propre gardien en s'effaçant devant un corner de Nenê (56e). Un match complet et probant cependant. Yohan CABAYE: 5 Un abattage évident pour un impact limité, il s'est dépensé sans compter sans jamais réellement faire la différence. Pas toujours très heureux dans ses choix sur coup de pied arrêté - témoin ce coup franc idéalement placé largement expédié hors cadre (64e) - il n'a pas eu l'influence qui est la sienne d'ordinaire. GERVINHO: 6,5 De la vitesse et de la percussion à revendre, il a sonné la charge du Losc en première période, multipliant les appels et les longues chevauchées. S'il a manqué son coup en début de rencontre, loupant sa passe sur le flanc gauche alors que Sow et Hazard attendaient seuls le ballon dans l'axe (10e), il a su se rattraper en faisant preuve d'altruisme ensuite, comme sur cette astucieuse remise de la tête pour la reprise de Sow (23e). Moins en vue en seconde période, à l'instar de ses compagnons d'offensive, il a toute de même obtenu le penalty du break en fin de match. En vain. Moussa SOW: 5 Le meilleur buteur du championnat de France n'a pas eu l'occasion de s'illustrer dans cette finale. Si ce n'est une demi-volée décochée après un bon service de Gervinho (23e), il s'est révélé d'une grande discrétion jusqu'à sa sortie à la 79e minute au profit de Ludovic OBRANIAK (non noté). Le héros du match. Auteur du coup franc victorieux peu après son entrée en jeu dans une position difficile. Eden HAZARD: 6 Entré tambour battant dans son match à l'instar de Gervinho, il n'a eu de cesse de provoquer l'arrière-garde parisienne, quitte à être malmené. S'il n'a pas su se montrer décisif dans cette partie, il a sans nul doute contribué à user la défense adverse, tout en laissant ce sentiment récurrent d'en garder sous la semelle. Un potentiel énorme, assurément.