Les Experts ne font pas dans le détail

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
L'équipe de France n'a pas laissé de chances au Luxembourg, mercredi soir à Montbéliard, lors des qualifications pour l'Euro 2010 en l'emportant haut la main (35-18). Les Experts n'ont pas déçu et sont sur la bonne voie pour se qualifier pour le prochain Championnat d'Europe autrichien.

L'équipe de France n'a pas laissé de chances au Luxembourg, mercredi soir à Montbéliard, lors des qualifications pour l'Euro 2010 en l'emportant haut la main (35-18). Les Experts n'ont pas déçu et sont sur la bonne voie pour se qualifier pour le prochain Championnat d'Europe autrichien.Ce n'est pas encore certain, mais l'équipe de France est bien partie pour participer au Championnat d'Europe 2010, qui aura lieu en janvier prochain. A moins d'un improbable retournement de situation dans le groupe 6 des qualifications, elle fera partie des deux premiers amenés à valider leur billet pour l'Autriche en compagnie de la République tchèque, son prochain adversaire, en tête de la poule et victorieuse du Portugal (30-26). Les hommes de Claude Onesta se sont imposés face au Luxembourg (35-18), mercredi soir, et comptent deux points d'avance sur les Portugais, troisièmes. Un moindre mal après une saison interminable commencée dès le mois d'août 2008 par une médaille d'or olympique à Pékin, poursuivie en janvier par un titre de champion du monde et terminée, pour certains d'entre eux, par une victoire en Ligue des champions avec Ciudad Real. A vrai dire, les Bleus n'étaient pas vraiment inquiets avant d'affronter les Luxembourgeois, derniers du groupe et qui n'ont pas pris le moindre point en sept matches. Mais cette équipe, bien que méconnue, a tout de même surpris en début de match. Vite menés sur un penalty de Guigou, les visiteurs ont ensuite rendus muets les Experts pendant plus de sept minutes (1-2, 8e), jusqu'à ce que leurs hôtes parviennent, peu à peu, à transpercer leur rideau. Comment ? En libérant la balle plus tôt, ce qui a créé des espaces dont ont profité Fernandez et Abalo, à la conclusion d'un kung-fu de la longueur du terrain (!) et de toutes les contre-attaques françaises (10-5, 17e). Entre efficacité et spectacle, il faut souvent choisir. Pas les Bleus, qui ont allié les deux. Résultat: l'écart a très vite gonflé (18-8, 30e), Dinart et Barachet se sont régalés, à l'image du public de Montbéliard. Après la pause, rien de nouveau, à part que le sélectionneur national a pu faire souffler son effectif. Les deux semaines à venir s'annoncent chargées avec des duels contre les Tchèques, les Portugais puis un voyage en Lettonie. Ostertag, en verve en fin de match (33-17, 54e), aura encore l'occasion de briller.