L'homme derrière la victoire

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Nicolas ROUYER (Avec la rédaction Europe 1) , modifié à
EURO 2016 - Jacques Lambert, DG de la FFF, a apporté sa précieuse expérience au dossier.

EURO 2016 - Jacques Lambert, DG de la FFF, a apporté sa précieuse expérience au dossier.Des intervenants qui se sont succédés devant les membres du comité exécutif de l'UEFA ce vendredi, à Genève, ce n'est certainement pas le plus connu. Jacques Lambert a pourtant derrière lui une sacrée expérience dans l'organisation des grandes compétitions. Après les Jeux Olympiques, à Albertville, où il coordonna l'intervention des services de l'Etat en sa qualité de préfet de Savoie, et la Coupe du monde, où il dirigea le comité d'organisation en 1998 aux côtés de Michel Platini et du regretté Fernand Sastre, il va donc participer à sa troisième grande compétition internationale dans l'Hexagone, avec l'Euro 2016. "Plutôt que dire que je suis soulagé, Je dirais plutôt satisfait professionnellement, a-t-il expliqué dans Europe 1 Foot, vendredi. Il s'agit d'un travail dense pour une équipe qui avait déjà été impliqué sur des événements similaires, comme Paris 2012. C'est une satisfaction personnelle aussi, le jour où on gagne, ça fait plaisir."Le faible écart entre les deux candidatures finalistes, celles de la France et de la Turquie, n'a pas surpris Jacques Lambert, qui est depuis avril 2005 directeur général de la Fédération française de football (FFF) : "ça fait un an que je dis que ce n'est pas gagné et que la Turquie serait un adversaire extrêmement coriace. On était meilleurs sur l'infrastructure de transport national, sur la sécurité, sur le dossier hébergement également. On a globalement une hôtellerie mieux répartie et d'un niveau plus homogène alors que la Turquie s'appuyait sur Ankara, Istanbul et la côte Sud et beaucoup moins sur l'intérieur." Malgré ces avantages, Jaccques Lambert reconnaît qu'il ne "faut pas surévaluer le dossier technique" et que le "soutien des pouvoirs publics" a été un plus."Une petite Coupe du monde"La prochaine étape pour Jacques Lambert et son équipe, c'est la réduction des stades retenus pour la compétition de douze à neuf. "On a jusqu'au 28 mai 2011. On a du temps, il faut laisser les villes, les communautés urbaines boucler leur financement. C'est très bien qu'on ait un an pour décider des stades à écarter. Les douze stades du dossier forment des paires géographiques de deux. En en enlevant trois, on va rompre ce bon équilibre géographique. C'est la sécurisation définitive des projets qui va compter, ceux pour qui on a la quasi certitude qu'ils vont se réaliser." En attendant cette "deuxième partie de l'aventure", Jacques Lambert se félicite d'assister en 2016 à une "petite Coupe du monde" puisque ce sera le premier Euro avec 24 équipes et 51 matches.