Le Masters 1000 de Madrid, tancé tout au long de la semaine pour la qualité de sa terre battue, bleue et glissante, s'est offert une finale de choix, dimanche, et un vainqueur de premier ordre : Roger Federer. Le Suisse, vainqueur en trois sets serrés du Tchèque Tomas Berdych (3-6, 7-5, 7-5), devient le co-recordman de victoires dans ce tournoi (avec... Nadal), qu'il avait déjà remporté en 2006 et 2009, mais récupère surtout la place de n°2 mondial aux dépens de... Nadal.
N°1, "ce serait absolument extraordinaire"
"Fed", qui n'avait plus occupé un tel classement depuis mars 2011, recueille aujourd'hui les bénéfices d'un excellent début de saison et d'un calendrier bien géré. Le Suisse, qui sortait d'un repos de six semaines, avait déjà remporté plus tôt dans la saison les tournois de Rotterdam, Dubaï et Indian Wells. "C'est surprenant pour moi de revenir et de gagner aussitôt. Je m'inquiétais surtout de passer le premier tour", a confié Federer. Et, après la deuxième place, le Suisse espère-t-il maintenant reconquérir la première ? "Ce serait absolument extraordinaire." Mais Federer n'est pas ordinaire.