Comme on se retrouve !

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Benoît CONTA , modifié à
CM 2010 - L'Allemagne et l'Espagne se disputent le dernier ticket pour la finale.

CM 2010 - L'Allemagne et l'Espagne se disputent le dernier ticket pour la finale. Joachim Löw attend ça depuis désormais deux ans. Finaliste malheureux de l'Euro 2008 face à l'Espagne, le sélectionneur allemand avait donné rendez-vous deux ans plus tard, en promettant de présenter une équipe d'un tout autre style, bien loin des standards vues ces dernières années de l'autre côté du Rhin. Une mission pour le moment largement remplie puisque la Mannshaft présente le jeu le plus attrayant depuis le début de cette Coupe du monde 2010. Un constat qui virerait à l'anecdotique en cas de défaite face à la Roja, mercredi, lors de la deuxième demi-finale. "La passion, la volonté, l'engagement sont les conditions de base pour survivre aujourd'hui dans le football international, mais nous avons travaillé dur pour développer un jeu fluide", explique ainsi Löw, qui ne veut cependant pas s'enflammer après les victoires face à l'Angleterre (4-1), et l'Argentine (4-0). "C'est l'équipe qui a montré le plus de régularité ces deux, trois dernières années", prévient ainsi le technicien à propos de son adversaire espagnol, avant de continuer : "L'Espagne n'a pas un Messi. Elle a plusieurs Messi. En attaque, en particulier, il y a beaucoup de joueurs qui peuvent décider du sort d'un match. L'Espagne, ce n'est pas l'Angleterre ou l'Argentine, des équipes qui font des erreurs". Malgré tout, le champion d'Europe 2008 n'aborde pas cette rencontre avec nombre de certitudes. La principale interrogation concerne Fernando Torres, hors de forme, que Vicente Del Bosque s'obstine à aligner d'entrée. Moins séduisante que par le passé, la Furia Roja présente tout de même sans ses rangs David Villa, meilleur buteur de la compétition, Iker Casillas, enfin digne de son rang ou Xavi, toujours décisif dans l'entrejeu. Surtout, les joueurs ibères semblent déterminer à se qualifier pour la première fois de leur histoire pour la finale d'un Mondial. "On est sur le point de réaliser le rêve de tout enfant, de tout joueur. On n'est plus qu'à deux matches, on est tout près", abonde Pepe Reina, le gardien remplaçant.