Chelsea toujours en vie

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Thomas PISSELET , modifié à
En déplacement à Stamford Bridge, ce mardi soir en match en retard de la 18e journée de Premier League, Manchester United a manqué l'occasion de prendre sept points d'avance sur Arsenal en tête du championnat. La faute à Chelsea, qui s'est imposé malgré l'ouverture du score signée Rooney grâce à David Luiz et Lampard (2-1). Revoilà les Blues dans le "Big Four".

En déplacement à Stamford Bridge, ce mardi soir en match en retard de la 18e journée de Premier League, Manchester United a manqué l'occasion de prendre sept points d'avance sur Arsenal en tête du championnat. La faute à Chelsea, qui s'est imposé malgré l'ouverture du score signée Rooney grâce à des buts de David Luiz et Lampard (2-1). Revoilà les Blues dans le "Big Four". Si Drogba met sa menace à exécution, il quittera Londres l'été prochain. Tel est le premier enseignement du duel entre Chelsea et Manchester United, que le buteur ivoirien a débuté sur le banc comme il le craignait. Et pas sûr que l'accolade de David Luiz, après son égalisation en faveur des Blues ce mardi soir, lui ait réchauffé le coeur tant que ça. Remplaçant de luxe dans l'esprit de son entraîneur Carlo Ancelotti depuis l'arrivée de Torres, malgré des prestations moyennes de l'international espagnol, l'ancien Marseillais n'a pas pu influer sur le sort de ce "big match" après son entrée à la place d'Anelka. Trente minutes de jeu ne lui ont pas suffi pour cohabiter, combiner efficacement avec "El Nino", une fois de plus assez discret. M. Atkinson n'a pas aidé United... Mais la conclusion majeure de cette rencontre en retard de la 18e journée de Premier League, c'est qu'Arsenal peut, une fois n'est pas coutume, dire un grand merci à son voisin londonien. En infligeant aux Red Devils leur deuxième défaite de la saison (1-2), les Blues ont empêché les joueurs d'Alex Ferguson de prendre sept points d'avance sur les Gunners en tête du championnat. Rien n'est donc joué avant la dernière ligne droite de cet exercice 2010-11. Manchester United, qui a mené au score grâce à une frappe de vingt mètres signée Rooney (1-0, 30e) - son premier en dehors de la surface depuis trois ans en Premier League ! -, peut s'en vouloir d'avoir laissé filer le résultat. Sans être une excuse valable, l'arbitrage de monsieur Atkinson a, il est vrai, été plutôt favorable aux Blues: David Luiz, auteur d'un vilain geste sur Rooney quelques minutes après sa volée égalisatrice (1-1, 54e), n'aurait pas dû finir le match ; Chelsea s'est imposé grâce à un penalty - justifié - transformé par Lampard (2-1, 79e) suite à une faute de Smalling sur Zhirkov. ; et les Red Devils ont terminé à dix après l'expulsion dans le temps additionnel de Vidic, coupable d'un tirage de maillot sur Ramires qui lui a valu un second avertissement (90e+3). Mais les hommes de sir Alex Ferguson ne pourront s'en prendre qu'à eux-mêmes de ne pas avoir plié les débats quand ils en ont eu l'occasion. A Stamford Bridge, où ils n'ont plus gagné depuis 2002, les Mancuniens ont encore laissé des plumes. Et du coup, le suspense est entièrement relancé en Angleterre puisqu'Arsenal, deuxième, peut revenir à seulement une longueur s'il remporte son match en retard de la 28e journée face à Tottenham, le 20 avril prochain. Une petite consolation pour les hommes d'Arsène Wenger, qui viennent d'apprendre les forfaits de Robin van Persie et Theo Walcott pour le huitièmes de finale retour de Ligue des champions à Barcelone.