Chelsea-Ancelotti, c'est fini !

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Guillaume BARDOU Br De Sports.fr , modifié à
Chelsea annonce ce dimanche soir sur son site internet que Carlo Ancelotti ne dirigera plus le club londonien. L'entraîneur italien quitte les Blues sur une deuxième place en championnat, entérinée suite à une défaite face à Everton (1-0) lors de la 38e journée de Premier League disputée ce dimanche.

Chelsea annonce ce dimanche soir sur son site internet que Carlo Ancelotti ne dirigera plus le club londonien. L'entraîneur italien quitte les Blues sur une deuxième place en championnat, entérinée suite à une défaite face à Everton (1-0) lors de la 38e journée de Premier League disputée ce dimanche. Pas un jour de plus ! Chelsea n'a pas tardé pour annoncer sa décision. Exit Carlo Ancelotti et, ce, quelques heures seulement après la défaite des Blues face à Everton (1-0) lors de la 38e journée de Premier League. Une défaite sans conséquence puisque les coéquipiers de Didier Drogba n'avaient plus aucune chance de rejoindre des Red Devils de Manchester United déjà sacrés et qu'ils étaient dans le même temps à l'abri d'un retour de Manchester City, finalement troisième devant Arsenal. "Les performances de cette saison sont allées en deçà des attentes et le club estime que le moment est venu de faire ce changement en vue de la préparation de la prochaine saison", précise le communiqué publié sur le site officiel du club. Une manière de signifier qu'à Chelsea, une deuxième place ne suffit pas, l'absence de titres encore moins. A son arrivée en 2009, Ancelotti connaissait en effet sa mission: remporter la Ligue des Champions, la première du club londonien, une compétition devenue l'obsession de Roman Abramovitch qui malgré les valises de livres englouties en transferts, garde en travers la finale de Moscou perdue en 2008 contre Manchester United. La Ligue des Champions, l'absente qui cause du tort Or, l'Italien, l'un des six hommes à avoir glané la Ligue des Champions en tant que joueur et entraîneur, n'avait été embauché que pour ça ou presque après en avoir glané deux avec l'AC Milan en 2003 et 2007 complétant ses sacres de 1989 et 1990 au milieu d'une équipe rossonera de légende comprenant Baresi, Gullit ou Van Basten. En deux ans, Chelsea n'aura jamais été en mesure d'enfin toucher son graal, s'inclinant dès les huitièmes de finale contre l'Inter Milan de Mourinho l'an passé. Tout un symbole face à l'ancien entraîneur des Blues, jamais vraiment remplacé dans l'esprit des supporters. Cette saison, la déception fut encore plus durement ressentie, les Blues chutant face au rival mancunien dans une revanche ratée de Moscou. Malgré un gros retour en championnat, au point de revenir à trois points avant la 35e journée, Chelsea a encore craqué début mai, s'inclinant 2-1 à Old Trafford, laissant filer le titre acquis la saison précédente. Une défaite aux allures de chant du cygne pour Ancelotti. L'Italien laissera une impression mitigée entre le souvenir de son exploit de 2010 (doublé Cup-championnat pour sa première saison en Angleterre, record partagé avec Arsène Wenger), un départ tonitruant cette saison (25 buts en cinq matches dont deux 6-0 face à West Brom et Wigan pour débuter), et le gros trou de l'hiver. Le flop Torres, emblème de la saison Une période délicate et accentuée par le flop Fernando Torres, attaquant le plus cher de l'histoire de la Premier League (50 millions de livres) et auteur d'un seul but depuis (contre West Ham le 23 avril). Ce transfert, Ancelotti ne l'aurait pas voulu, accentuant le climat houleux avec sa direction. Ce dimanche, après la défaite face à Everton, l'Italien était apparu encore confiant mais fataliste. "Je suis en vacances mais je ne sais pas pour combien de temps", avait-il ironisé en conférence de presse, dans des propos repris par la BBC. "Nous n'avons pas organisé de réunion mais je pense que la semaine prochaine, maintenant que la saison est terminée, le club pourra étudier mon travail et prendre une décision. Je dois attendre et voir ce qui se passe je n'ai pas à dire quoi que ce soit au club. Qu'ils me jugent sur mon travail sur les deux ans." Abramovitch et l'encadrement ne lui en auront pas laissé le temps, déjà penchés sur le choix de son successeur.