Ça commence maintenant

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Régis AUMONT , modifié à
Après trois premières victoires sans histoire, l'équipe de France entre dans le vif du sujet de son Championnat du monde. Quasiment assurés de leur qualification pour le tour principal, les Bleus vont affronter l'Allemagne et l'Espagne en l'espace de vingt-quatre heures, deux matches décisifs pour débuter la deuxième phase avec un maximum de points. Place d'abord aux Allemands ce mercredi à Kristianstad, sans Sébastien Bosquet forfait pour le reste de la compétition.

Après trois premières victoires sans histoire, l'équipe de France entre dans le vif du sujet de son Championnat du monde. Quasiment assurés de leur qualification pour le tour principal, les Bleus vont affronter l'Allemagne et l'Espagne en l'espace de vingt-quatre heures, deux matches décisifs pour débuter la deuxième phase avec un maximum de points. Place d'abord aux Allemands ce mercredi à Kristianstad, sans Sébastien Bosquet forfait pour le reste de la compétition. Ça se sent dans les discussions, les joueurs de l'équipe de France ont hâte que ça commence. Sans faire offense à la Tunisie, l'Egypte et le Bahreïn, tout trois maîtrisés d'une main de maître par les tenants du titre, le Championnat du monde débute vraiment ce mercredi pour l'équipe de France. Venus en Suède pour défendre leur domination sur le handball planétaire, les Experts vont à la fois se tester mais aussi jouer déjà une grande partie de leur avenir dans la compétition en l'espace de vingt-quatre heures contre l'Allemagne ce soir puis l'Espagne demain. Car s'ils sont déjà quasiment assurés d'être présents au tour principal, les Français ont l'obligation de bien performer face aux deux autres cadors du groupe A de façon à attaquer la seconde phase avec un maximum de points (seuls les points des rencontres avec les deux autres pays qualifiés seront conservés, ndlr). Sélectionneur très serein jusque-là, Claude Onesta ne balaie pas pour autant ce qui a été fait lors des trois premières sorties, certain que la confiance acquise servira à un moment ou un autre. "Ces trois premiers matches nous ont été bénéfiques pour mobiliser l'ensemble, confiait-il mardi à l'occasion de la deuxième journée de repos depuis l'entame du Mondial. Là on va entrer dans les matches à conséquences directes. Ces rencontres face à l'Allemagne et l'Espagne vont nous permettre de s'étalonner sur nos objectifs réels. Ce sont deux jours certainement déterminants pour la suite de la compétition." Onesta: "Une équipe qu'on n'apprécie pas plus que cela..." Ce soir, pour le retour des Français à Kristianstad après une expédition à Lund, c'est donc les Allemands qui vont se dresser comme le premier rival d'envergure internationale. Une équipe qui a déjà le couteau entre les dents après son revers devant l'Espagne (24-26) lundi. "S'ils perdent, les Allemands n'auront quasiment plus d'espoir de voir le carré final", constate Onesta qui s'attend donc à un gros combat. Il ne s'inquiète pas pour autant du comportement de ses troupes. "Nous sommes trop habitués à ce genre de rendez-vous pour déclarer la mobilisation générale. Chacun est capable de l'appliquer tout seul." Ses joueurs sont bien assez expérimentés pour prendre la mesure de l'enjeu des deux grands rendez-vous à venir. Rassurés sur leurs premières performances, ils ne craignent pas outre-mesure cet affrontement face à l'Allemagne, ennemie intime des Experts depuis la demi-finale perdue injustement lors du Mondial 2007. "C'est fini ça, coupe Onesta. Ce ne sont plus trop les mêmes cadres chez eux. Mais c'est une équipe qu'on n'apprécie pas plus que cela c'est vrai. On est dans une logique d'affrontement, mais faut pas exagérer, ce n'est pas guerrier." Une chose est sûre pour le sélectionneur, lequel avec son staff a fait le choix d'appeler Franck Junillon en renfort du fait du forfait de Sébastien Bosquet jusqu'à la fin de la compétition, "les Allemands sont rarement absents contre la France." Une raison de plus de s'en méfier.