Boasson Hagen sur sa lancée

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Olivier CHAUVET Br De Sports.fr , modifié à
Lauréat de deux étapes lors du dernier Tour de France, Edvald Boasson hagen a confirmé qu'il était très en forme en remportant l'Eneco Tour. Vainqueur au sprint de la dernière étape dimanche, le Norvégien du Team Sky, qui avait déjà remporté l'épreuve en 2009, avait pris le maillot blanc de leader vendredi lors du contre-la-montre. Il devance au général Philippe Gilbert et David Millar.

Lauréat de deux étapes lors du dernier Tour de France, Edvald Boasson hagen a confirmé qu'il était très en forme en remportant l'Eneco Tour. Vainqueur au sprint de la dernière étape dimanche, le Norvégien du Team Sky, qui avait déjà remporté l'épreuve en 2009, avait pris le maillot blanc de leader vendredi lors du contre-la-montre. Il devance au général Philippe Gilbert et David Millar. A 24 ans, Edvald Boasson Hagen est l'un des coureurs les plus en vue du peloton. Coureur tout-terrain, aussi bien à l'aise dans les sprints, les bosses que les contre-la-montre, le Norvégien compile en effet les victoires que ce soit dans les classiques ou les courses à étape. Après avoir brillé en juillet sur les routes du Tour de France, au cours duquel il a remporté deux étapes, à Lisieux et Pinerolo, le coureur de la formation Sky a de nouveau su tirer son épingle du jeu cette semaine lors de l'Eneco Tour. Une épreuve qui lui réussit particulièrement bien puisqu'il l'avait déjà remporté en 2009 avant de finir troisième l'an dernier derrière Tony Martin et Koos Moerenhout. Ce deuxième succès, Boasson Hagen l'a construit pas à pas. Deuxième du prologue lundi dernier à sept secondes du grand espoir américain Taylor Phinney, auteur pour l'occasion de son premier succès chez les professionnels, le Norvégien a ensuite cumulé les places d'honneur (6e, 3e et 9e), lors des étapes remportées par les coureurs d'Omega Pharma-Lotto André Greipel et Philippe Gilbert, avant de prendre les rênes du classement général lors du contre-la-montre de 14 km de vendredi en réalisant le neuvième temps à 32 secondes du vainqueur de l'étape, l'Australien Jesse Sergent. Un maillot blanc de leader que le coéquipier de Bradley Wiggins a su conserver jusqu'à la fin. Après avoir contrôlé samedi lors de la victoire de l'Italien Matteo Bono à Genk, le coureur venu du froid s'est même payé le luxe de régler au sprint la dernière étape dimanche devant le Portugais Manuel Cardoso et Lars Boom. Opportuniste, le Norvégien a su profiter de la chute sans gravité de Roelandts, Galimzyanov et Phinney dans le dernier virage. A l'arrivée, il remporte l'épreuve avec 23 secondes d'avance sur Philippe Gilbert et 29 secondes sur David Millar et peut désormais espérer finir en beauté un été déjà bien rempli en remportant dimanche prochain la Vattenfals Cyclassics à Hambourg.