Alain Bernard (47"12) et Frédérick Bousquet (47"25) sont grimpés sur le podium du 100 mètres nage libre, jeudi, lors des Mondiaux de Rome. Respectivement deuxième et troisième, ils n'ont cependant rien pu faire pour empêcher le Brésilien César Cielo d'obtenir la médaille d'or et le record du monde en 46"91.Alain Bernard et Frédérick Bousquet ont fait coup double, jeudi, lors de la finale du 100 mètres nage libre des Mondiaux de Rome. Malheureusement pour eux, ce doublé ne comporte pas une récompense dorée. Les deux fers de lance du sprint français se sont, en effet, classés respectivement en deuxième et troisième position d'une course dominée par César Cielo en 46"91, nouveau record du monde.Le Brésilien a réalisé la course parfaite avec un temps de réaction canon (0"66) pour s'adjuger un titre prestigieux au terme d'une course de haute lutte. Déjà champion olympique du 50 mètres à Pékin, le compagnon d'entraînement de Bousquet à Auburn n'a de cesse de progresser depuis de longs mois. Bernard: "Un niveau extraordinaire"Pourtant, c'est bien le Catalan qui vire en tête en 22''17 après les 50 premiers mètres devant Cielo et Bernard. Sa deuxième partie de course ne sera pas aussi bonne. Ses deux concurrents lui passant devant et allant se jouer la victoire finale.Mais contrairement à ce qui s'était produit en qualifications puis en demi-finales, Alain Bernard ne parviendra pas à reprendre Cesar Cielo "Ça ne se joue pas à grand-chose, a-t-il déclaré au micro de France 2. Mon retard au départ ? C'était un retard trop important pour le rattraper. Sur 100 mètres, ça va très vite. Le podium est en 47"2, c'est un niveau extraordinaire." Au passage, l'Antibois prend tout de même le record d'Europe.Derrière le Sud-Américain, on trouve donc les deux Tricolores sur le podium, une première dans l'histoire de la natation française dans la catégorie reine. "Pour moi, c'est une grande victoire. C'est ce après quoi je cours depuis neuf ans: réaliser une grande course dans un grand championnat. Je ne pouvais pas rêver meilleur podium avec un ami d'entraînement (Cesar Cielo) et Alain Bernard, qui nous pousse à nous démener en équipe de France", affirme Bousquet au micro de France 2. Un podium de très belle facture. Avec tout de même, forcément, une petite pointe de regret que l'or ait filé au Brésil.