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T.M. , modifié à
Michel Richard, secrétaire général du principal syndicat des proviseurs, a réagi sur Europe 1 à la multiplication des agressions envers le corps enseignant ces derniers jours. 
INTERVIEW

La proviseure d'un lycée de Tremblay-en-France agressée à la grille de son établissement, une professeure frappée au visage par un lycéen près de Toulouse, un instituteur roué de coups devant ses élèves de CE2 dans le Val d’Oise… ces derniers jours on été marqués par plusieurs cas de violences à l’encontre du corps enseignant.

"C’est tout simplement le contexte dans lequel nous sommes". "C'est peut-être une conjonction malheureuse mais je ne crois pas trop au hasard", a affirmé mardi sur Europe 1 la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem. "Ce sont des établissements dans lesquels se concentrent beaucoup de phénomènes d’exclusion, de précarisation, et il y a donc les ferments du passage à l’acte dans un environnement où celui-ci est aujourd’hui valorisé", regrette de son côté Michel Richard, secrétaire général du principal syndicat des proviseurs, au micro d’Europe 1. "Je ne fais pas de critiques aux médias", continue-t-il. "C’est tout simplement le contexte dans lequel nous sommes. Parce que cela va quelque part donner à l’élève une certaine aura, de celui qui a osé affronter l’autorité."

Entendu sur europe1 :
C’est la première fois que ça se passe aux vacances de la Toussaint.

"La première fois que ça se passe aux vacances de la Toussaint". Autre explication avancée par Michel Richard : l’approche des vacances scolaires. "Nous avons observé depuis plusieurs années que les périodes qui précèdent les congés scolaires sont des périodes de tension, parce qu’on est au bout des sept semaines de cours. La chose qui est surprenante cette fois-ci, c’est que c’est la première fois que ça se passe aux vacances de la Toussaint. En général, c’est plutôt avant les vacances de février ou les vacances de Pâques."