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Val-de-Marne : l'aide-soignant soupçonné de violences sur une nonagénaire présenté au tribunal vendredi

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 1 min
L'aide-soignant avait été interpellé à la suite d'une plainte déposée par la famille de la nonagénaire. (illustration)
L'aide-soignant avait été interpellé à la suite d'une plainte déposée par la famille de la nonagénaire. (illustration) © PASCAL LACHENAUD / AFP

L'aide-soignant soupçonné d'avoir maltraité et violenté une pensionnaire de l'établissement âgée de 98 ans va être déféré jeudi soir en vue d'une présentation devant le tribunal de Créteil vendredi.

L'aide-soignant d'un Ehpad d'Arcueil, dans le Val-de-Marne, soupçonné d'avoir maltraité et violenté une pensionnaire de l'établissement âgée de 98 ans va être déféré jeudi soir en vue d'une présentation devant le tribunal de Créteil vendredi, a indiqué le parquet de Créteil.

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Cet homme de 57 ans se trouvait en garde à vue depuis mercredi matin. Il avait été interpellé à la suite d'une plainte déposée par la famille de la nonagénaire. Soupçonnant des maltraitances, les enfants de la vieille dame avait installé début février une caméra dans sa chambre, dans l'Ehpad "La maison du grand cèdre", du groupe Adef résidences.

Des vidéos accablantes. Sur les vidéos, on voit l'aide-soignant tirer par les jambes la nonagénaire au sol pour la remettre dans son lit, lui donner des coups de pieds, des gifles, la tirer par les cheveux. "Tu me fais chier espèce de vieille salope", "ferme ta gueule", lui dit-il à plusieurs reprises, selon une source proche du dossier. "Comment tu veux que je fasse", "pitié pour moi", le supplie la vieille dame en retour.

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L'aide-soignant nie les faits. L'homme a nié les faits, jusqu'à la confrontation avec les images vidéos. Il a parlé d'actes isolés, dit avoir "pété un câble". Adef résidences a de son côté déploré un "acte de violence insoutenable" et a mis à pied son salarié "dès connaissance des faits", a affirmé l'Ehpad. "Cet acte de maltraitance a aussitôt fait l'objet de signalements auprès de l'ARS (Agence régionale de santé) et du Procureur de la République par l'établissement", et l'ensemble des familles de résidents ont été informées, a-t-il aussi été assuré. D'autres familles de pensionnaires ont été entendues dans le cadre de l'enquête, notamment celles résidant au même étage, mais personne n'a pour l'instant fait état d'autres violences.