La nouvelle est tombée il y a seulement trois semaines. La mairie de Rive de Gier dans la Loire a appris que le centre de loisirs municipal Léo Lagrange ne pourrait pas ouvrir ses portes à partir de ce jeudi comme prévu initialement. L'association qui gère le centre n'a trouvé personne pour diriger la structure explique, agacé, Laurent Gonzales, délégué à la Cohésion sociale.
"Nous sommes très déçus. Car nous l'avons appris en même temps que les familles. L'association n'a pas réussi à trouver de directeur pour la session de février. Les centres sociaux nous parlent régulièrement de leur difficulté à recruter des animateurs ayant le diplôme du BAFA mais aussi des directeurs. Dans toute la filière en réalité, des cadres aux animateurs. On est au courant et c'est vrai que c'est compliqué sur tout le territoire". Résultat : le centre gardera porte close. De quoi plonger dans la difficulté les dizaines de parents qui avaient prévu d'y placer leurs enfants.
"Bien sûr que c'est embêtant"
"Au dernier moment, ils ont décidé de le fermer. On n'a pas compris pourquoi et à la fin on nous a dit qu'il n'y avait pas de directeur. Bien sûr que c'est embêtant. Il y a plein de parents qui vont au travail et qui ne savent pas où mettre leurs gamins pendant les vacances", regrette Yacine, l'un de ces parents désormais sans solution.
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Si quelques enfants ont pu être inscrits dans les deux autres centres de loisirs de la commune, tous n'ont pas eu cette chance en raison du manque de place. Un phénomène qui pourrait bien devenir récurrent, à chaque période de vacances scolaires, compte tenu des difficultés rencontrées par ces structures partout en France.