Une "sortie de grève" en vue au Samu de Seine-Daint-Denis

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avec AFP
L'agence régionale de santé a indiqué avoir trouvé un "protocole de sortie de grève" avec le samu de Seine-Saint-Denis, dont les membres ont arrêté de travailler depuis le matin pour dénoncer un "manque de moyens humains". 

Un "protocole de sortie de grève" prévoyant notamment "une dizaine" de recrutements au Samu de Seine-Saint-Denis a été négocié lundi matin et devrait être signé dans l'après-midi, a indiqué le directeur de l'Agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau.

"Un protocole de sortie de grève rédigé". En grève depuis le matin pour dénoncer un "manque de moyens humains", les agents du Samu 93 et leurs syndicats ont rencontré à l'hôpital Avicenne, à Bobigny, les dirigeants de l'ARS Ile-de-France et de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). "Un protocole de sortie de grève a été rédigé" et "nous sommes, les uns comme les autres, raisonnablement confiants dans le fait (qu'il) pourrait être approuvé", a déclaré Aurélien Rousseau.

Des recrutements au cœur des revendications. Le texte acte en particulier "le recrutement d'une dizaine de personnes sur le Samu 93, ce qui était le cœur des revendications", a-t-il précisé. Une partie de ces embauches sera financée par "l'enveloppe exceptionnelle" de 2,4 millions d'euros débloquée par l'ARS pour les huit Samu franciliens, soit 300.000 euros chacun. "Tous les sujets ont été mis sur la table", a affirmé Aurélien Rousseau, évoquant "la formation des assistants de régulation médicale" ou encore "l'organisation et les conditions de travail sur le site de Bobigny".

Une signature dès 15 heures ? Après leur réunion matinale, les participants sont convenus d'un "rendez-vous pour la signature à 15h", a-t-il ajouté, estimant que "si on a trouvé les bases d'un accord, autant l'acter tout de suite". Le directeur de l'ARS entend par ailleurs mener au premier semestre 2019 sur "une analyse globale du fonctionnement des Samu en Île-de-France", mais aussi clarifier leurs relations avec les pompiers. "Le sujet des moyens, il existe, il faudra le traiter. Mais on ne peut pas le délier de la question de l'organisation", a-t-il souligné.