Un père de famille mis en examen pour le meurtre de son épouse en Haute-Loire

Le père de famille a été placé en détention provisoire. (illustration)
Le père de famille a été placé en détention provisoire. (illustration) © AFP
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avec AFP
Un père de famille a été mis en examen samedi pour le meurtre de son épouse en Haute-Loire, survenu mercredi soir au cours d'une soirée en famille.

Un quadragénaire soupçonné d'avoir tué son épouse à Dunières, en Haute-Loire, a été mis en examen samedi et placé en détention provisoire, a fait savoir dimanche son avocate, confirmant une information de la presse régionale. Ce père de famille travaillant dans le secteur de la plasturgie et présenté comme "sans histoire" par son avocate, est suspecté d'avoir asséné, dans la nuit de mercredi à jeudi, de nombreux coups de couteau à son épouse, âgée également d'une quarantaine d'années, avec qui il était en instance de divorce.

"Une violente dispute" familiale. Le couple s'était séparé en 2015 mais tentait depuis de se rabibocher et se retrouvait en famille les weekends entre l'Isère et la Haute-Loire avec leurs quatre enfants, âgés de 8 à 19 ans. La famille était réunie au complet mercredi soir pour fêter l'anniversaire de l'un d'eux. Mais une "violente dispute" a éclaté, au cours de laquelle le père de famille a menacé "de tuer tout monde". L'un des enfants a appelé alors les gendarmes vers 02h30 du matin. À leur arrivée sur place, ils découvrent le corps de la victime, "décédée rapidement" de ses blessures, selon le parquet du Puy-en-Velay.

"Il n'explique pas son geste". L'auteur présumé des coups, qui avait pris la fuite, a été interpellé jeudi en fin de matinée, après de longues heures de négociation, sur le viaduc de Sarcenas à Riotord, alors qu'il menaçait de se suicider. "Il est plein désarroi et n'explique pas son geste. Il n'avait jamais été condamné pour violences", indique son avocate, Me Joëlle Diez. Les femmes restent en France les premières victimes des violences au sein des couples : selon les statistiques du ministère de l'Intérieur, 123 ont été tuées par leur compagnon, ex-compagnon ou amant en France en 2016, soit une tous les trois jours.