Enfant mer 1:22
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Barthélémy Philippe, édité par Alexandre Dalifard , modifié à
Selon une étude de l'Insee, plus d’un enfant sur dix est en situation de privation pour des raisons financières en France. Beaucoup de ces enfants vivent donc dans des ménages qui déclarent au moins trois privations matérielles ou sociales parmi quinze éléments constitutifs de bonnes conditions de vie répertoriés par l’institut.

En France, plus d’un enfant sur dix est en situation de privation pour des raisons financières, selon l’Insee. Cela signifie que beaucoup vivent dans des ménages qui déclarent au moins trois privations matérielles ou sociales parmi quinze éléments constitutifs de bonnes conditions de vie répertoriés par l’institut. Parmi elles, certaines sont plus courantes que d’autres.

Les privations alimentaires sont rares

Partir en vacances au moins une semaine par an, c’est impossible pour un enfant sur 10, selon une étude de l’Insee. Il sont encore plus nombreux à vivre dans des familles qui n’ont pas les moyens de remplacer les meubles hors d’usage ou même de payer toutes les factures à temps. Heureusement, les privations alimentaires sont très rares. Et l’immense majorité des enfants a au moins deux paires de chaussures, des vêtements neufs quand c’est nécessaire, ainsi que des jeux et des livres.

"Ce qui est intéressant, c’est que les parents essaient de préserver au maximum les conditions de vie de leurs enfants. Donc ils se privent davantage et en priorité", précise Valérie Albouy, responsable du département des ressources et des conditions de vie des ménages à l’Insee. "Les privations les plus fréquentes sont celles qui concernent le ménage dans sa globalité et pas les enfants. Typiquement, à peine 1% des enfants sont dans des ménages où l’on ne peut pas organiser une fête pour leur anniversaire, à cause de problèmes financiers", souligne-t-elle au micro d'Europe 1.

Et même si la situation s’améliore depuis une dizaine d’années, 17% des enfants élevés dans une famille nombreuse restent en situation de privation. La proportion monte jusqu’à 24% pour ceux qui vivent dans des familles monoparentales.