Un an ferme pour le conducteur d'un véhicule dans lequel 4 jeunes sont morts

L'accident s'était produit dans le Morbihan, en août 2015
L'accident s'était produit dans le Morbihan, en août 2015 © FRED TANNEAU / AFP
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avec AFP
Quatorze personnes se trouvaient à bord d'un véhicule cinq places, conduit par un jeune homme de 17 ans, en août 2015 dans le Morbihan. 

Un jeune conducteur a été condamné vendredi à quatre ans de prison dont trois avec sursis après un accident de voiture lors duquel quatre adolescents de 15 à 17 ans avaient trouvé la mort en août 2015 à Rohan, dans le Morbihan, alors que 14 personnes en tout se trouvaient à bord.

Quatre ans de prison dont trois avec sursis. Le procès s'était ouvert vendredi matin à huis clos devant le tribunal pour enfants à Vannes. Outre les quatre adolescents décédés, dix jeunes gens, dont le conducteur âgé de 17 ans - qui avait pris le volant sous l'emprise de l'alcool et sans permis - avaient également été blessés dans cet accident.  Le jeune homme, qui n'a jamais été détenu, a été condamné pour "homicides et blessures involontaires aggravés" à quatre ans de prison dont trois avec sursis.

Quatorze adolescents dans une voiture. Le drame était survenu sur une route départementale après une soirée privée très alcoolisée réunissant 15 jeunes, tous mineurs, dans la nuit du samedi 1er août.  Les parents du jeune homme qui recevait étaient absents et les jeunes devaient rester dormir sur place. Entre minuit et une heure, le jeune homme s'était isolé dans le véhicule familial, avec un autre garçon, avant d'être rejoints par douze autres adolescents. Ils s'étaient tous entassés dans le véhicule de cinq places: trois à l'avant, sept à l'arrière, quatre dans le coffre...

Une fois dans la voiture, un Berlingo Citroën, ils avaient quitté les lieux mais moins de trois kilomètres plus tard, le véhicule avait fait une embardée puis plusieurs tonneaux avant de s'immobiliser dans un fossé. Le taux d'alcoolémie de 0,83 g/l retrouvé chez le jeune conducteur était au-dessus du seuil légal de 0,50 et même 0,20 pour les jeunes conducteurs. Les analyses n'avaient en revanche pas montré de trace de stupéfiants.