Tué en pleine rue à Echirolles : deux hommes écroués, dont le tireur

Deux des trois hommes ont été placés en détention. (illustration)
Deux des trois hommes ont été placés en détention. (illustration) © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP
Trois hommes ont été mis en examen mercredi après la mort par balle d'un jeune homme à Échirolles le 7 novembre.

Deux hommes ont été écroués mercredi soir et un troisième placé sous contrôle judiciaire après leur mise en examen dans l'enquête sur le meurtre d'un jeune en pleine rue à Échirolles, en Isère, a appris l'AFP jeudi de sources concordantes. Le 7 novembre dernier, un jeune de 19 ans avait été touché de deux balles avant de succomber à l'hôpital, dans ce qui semble être une histoire de "rivalité latente et récurrente entre deux familles du quartier" de cette commune de l'agglomération grenobloise, selon une source policière.

Trois hommes se rendent à la police. Moins d'une semaine plus tard, lundi, un homme de 23 ans s'était présenté à l'hôtel de police de Grenoble et il avait reconnu être le tireur lors de sa garde à vue. Un second, âgé également de 23 ans, qui aurait joué le "rabatteur mais son rôle n'est pas très clair", s'était également rendu à la police, selon la même source. Enfin, le troisième à s'être livré aux autorités, âgé de 28 ans, pourrait avoir conduit le scooter sur lequel avait embarqué le tireur. Le tireur et le conducteur présumés du scooter ont été mis en examen pour "assassinat". Le troisième est poursuivi pour "complicité d'assassinat". 

Le tireur voulait le "blesser". Excepté le tireur qui a expliqué aux enquêteurs avoir "voulu blesser" la victime et l'avoir touchée mortellement au ventre "par accident", les deux autres mis en examen nient, a précisé une source judiciaire. Le matin du drame, une "embrouille avait opposé la victime à la mère du tireur pour une histoire de dégradation supposée sur une porte de garage. Il y avait eu une bousculade entre eux", a expliqué la source policière. Cet "incident de plus a généré les représailles l'après-midi. Le tireur affirme qu'il n'avait pas l'intention de le tuer mais juste de lui donner une correction", a ajouté la même source.