Toulouse : enquêtes pour viol en réunion et la diffusion des vidéos sur les réseaux sociaux

Une enquête a été ouverte pour viol et une information judiciaire pour la diffusion des vidéos. (Photo d'illustration)
Une enquête a été ouverte pour viol et une information judiciaire pour la diffusion des vidéos. (Photo d'illustration) © PATRICK KOVARIK / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
À la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux de vidéos montrant le viol en réunion d'une jeune femme à Toulouse, la police a ouvert une enquête et une information judiciaire. 

Une enquête pour "viol aggravé en réunion" a été ouverte à Toulouse à la suite de la diffusion sur les réseaux sociaux de plusieurs vidéos montrant l'agression d'une jeune femme à la sortie d'une discothèque, a annoncé mercredi le parquet. "Une enquête a été ouverte pour viol aggravé en réunion", a déclaré le parquet de Toulouse, précisant qu'"une enquête sur la diffusion des vidéos a lieu parallèlement, mais que la priorité (…) c'est le viol". Les quatre auteurs de ce crime sont en fuite. 

Des vidéos largement signalées. Lundi, "au moins deux vidéos" avaient été diffusées sur les réseaux sociaux, d'abord Snapchat puis Twitter, montrant le viol d'une jeune femme à la sortie d'une discothèque. Selon La Dépêche du Midi, les faits remonteraient à la nuit de samedi à dimanche et se seraient déroulés à Balma, une commune à l'est de l'agglomération toulousaine. Dans les vidéos, on peut voir la victime, une jeune femme de 19 ans, subir les assauts de quatre hommes âgés de 25 à 30 ans, précise le quotidien.

 Les internautes avaient alors été très nombreux à signaler les vidéos sur Pharos, la plateforme du ministère de l'Intérieur dédiée aux contenus illicites circulant sur Internet. "C'est la brigade numérique de la gendarmerie, basée à Rennes, qui nous a alertés sur la diffusion de ces images", a expliqué la gendarmerie toulousaine. Dans un tweet diffusé lundi, la police nationale a alors rapidement demandé de "ne pas relayer ces vidéos".

La victime identifiée mais pas les agresseurs. Depuis, la victime a pu être identifiée et elle a été auditionnée par les gendarmes. Les faits ont été confirmés par la victime, selon la porte-parole du parquet. Le parquet ne savait pas encore si la jeune fille avait décidé de déposer plainte, mais a souligné que "l'enquête aurait lieu que ce soit le cas ou non". Les agresseurs, eux, n'ont pas encore été identifiés. "On se dirige vers l'ouverture d'une information judiciaire", a précisé la gendarmerie.