A Ajaccio, les routes ont dû être coupées et l'aéroport fermé à cause des crues. 1:08
  • Copié
Marion Gauthier, édité par Séverine Mermilliod
Après le passage de la tempête Fabien sur la façade atlantique, et des rafales de vents et des pluies très abondantes sur la Corse, le maire d'Ajaccio fait le bilan dans sa ville où l'aéroport a dû être fermé - et le restera jusqu'à minuit ce dimanche.
INTERVIEW

La France est balayée par la tempête Fabien et des vents parfois violents depuis hier. Des rafales à presque 200 km/h ont ainsi été relevées au Cap Corse, et Ajaccio a même été coupée du monde pendant des heures, contrainte de fermer son aéroport. Laurent Marcangeli, le maire de la ville, n'avait jamais vu ça.

"On est sur des crues centennales, on peut le dire. Il n'y a pas de génération d'hommes encore vivants qui ont vécu de tels débordements", estime-t-il. "L’ensemble des cours d’eau sont sortis de leur lit, des communes de mon agglomérations étaient bloquées et l'on ne pouvait plus ni entrer ni sortir. Finalement, on a même pris la décision de le faire pour la ville elle-même. Et pour l'aéroport ! C'est quelque chose que je n’ai jamais vécu."

La reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle pourrait être demandée

Après une nuit agitée, l'heure est aux constatations : "Il va falloir qu'on fasse le point sur ce que cela a provoqué au niveau des édifices publics et privés, parce qu'il y a eu des dégâts assez impressionnants dans certaines communes", déplore le maire.

Aucun blessé grave ou décès n'est en revanche pour le moment à déplorer. "Le plus important restant la vie humaine, c'est la bonne nouvelle de la matinée. Après il faut qu'on voit si la catastrophe naturelle doit être déclarée au niveau des travaux publics et des interventions sur des édifices privés, parce que des gens ont peut-être perdu beaucoup de choses dans leur domicile."