Noirmoutier 1:29
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Charles Guyard, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : LEROY FRANCIS / HEMIS.FR / HEMIS.FR / HEMIS VIA AFP , modifié à
Selon Météo-France, la tempête Ciaran va frapper les côtes françaises à partir de mercredi soir, avec des vents pouvant atteindre 150 km/h près des côtes bretonnes et un risque de submersion marine sur le littoral atlantique et de la Manche. À Noirmoutier, l'inquiétude est grande et l'île pourrait être évacuée en raison des risques, une première.

Fortes rafales, grosses vagues, risque de débordement de la mer… La tempête Ciaran va frapper les côtes françaises à partir de mercredi soir, avec des vents pouvant atteindre 150 km/h près des côtes bretonnes et un risque de submersion marine sur le littoral Atlantique et de la Manche, a indiqué lundi Météo-France. 

"La tempête Ciaran est attendue entre mercredi soir et la journée de jeudi sur un quart nord-ouest de l'Hexagone", indique Météo-France sur son site internet. À Noirmoutier, l'île se prépare à vivre une journée plus qu'animée.

Une évacuation de l'île de Noirmoutier ?

"On maitrise la situation, mais on a été sévèrement attaqué quand même". L'attaque en question se nomme Céline et les stigmates de son passage sont encore bien visibles ici à la Guérinière où la houle a provoqué samedi soir une brèche d'une cinquantaine de mètres dans la digue. Problème, il y a Ciaran qui s'annonce, une tempête d'une ampleur plus soutenue encore avec des vents jusqu'à 150 km/h.

Or, en pleine période de vacances scolaires, l'inquiétude est de mise et les autorités locales pourraient être amenées à prendre une décision radicale. "Si on est dans une configuration d'ouragan, avec le pont qui pourrait être fermé par le département, je pense qu'une décision, conjointement avec la préfecture, s'imposera. Peut-être de demander aux touristes de quitter le territoire un peu plus tôt", indique Fabien Gaborit, président de la communauté de commune de Noirmoutier.

Ce dernier ajoute qu'il y aurait potentiellement 20.000 personnes qui pourraient quitter le territoire, une première. "Je pense que ça n'est jamais arrivé", s'étonne-t-il au micro d'Europe 1. Une évacuation d'envergure exceptionnelle que ce vacancier, venu en famille de la région parisienne, comprend tout à fait. "Nous, on est là pour la semaine des vacances de la Toussaint. Si c'est la sécurité qui prime et qu'il faut le faire, on le fera. Sécurité avant tout", assure le touriste. La préfecture de la Vendée doit se prononcer au plus tard ce mercredi.