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Noa Moussa, édité par Loane Nader , modifié à
Le mois de mars est dédié au vrac, c'est-à-dire qu'il encourage une consommation sans emballage, en quantité choisie et dans des contenants réutilisables. Aujourd'hui, trois supermarchés sur quatre ont d'ailleurs leur rayon vrac, un progrès, car il y a cinq ans, seulement un magasin sur deux le proposait à ses clients.

Du 1er au 31 mars, le vrac est fortement encouragé dans les supermarchés et grandes surfaces. Le vrac, c'est cette méthode de consommation qui consiste à la réutilisation des contenants des produits que l'on achète plutôt que de les acheter emballés par exemple. Cela implique donc également la possibilité de choisir la quantité voulue du produit que l'on veut. 

Tout comme l'on peut acheter ses stylos à l'unité, grâce au vrac, il est possible de remplir sa bouteille de parfum ou son bidon de lessive avec l'abondance de son choix. Le vrac permet même d'acheter ses vis et écrous au poids, de quoi éviter tout achat inutile. Une autre raison qui en encourage beaucoup à adopter cette pratique, c'est qu'elle représente une manière de protéger la planète et la réglementation soutient d'ailleurs son développement. D'ici à 2030, les plus grands supermarchés devront proposer 20% de leurs produits en vrac. 

Vers une consommation 100% vrac ?

Mais pour Thomas Graffagnino, expert du secteur chez SIA Partners, les emballages traditionnels de nos bons vieux produits emballés sont irremplaçables pour le marketing : "La raison d'acheter une marque vient aussi du fait de l'emballage. Les marques, elles, se demandent ce qu'est le bon modèle pour qu'elles puissent s'y retrouver par rapport à la compétition, l'image de marque et en même temps répondre aux exigences des consommateurs par rapport à ce mode de consommation."

Une chose est sûre, le vrac promet une large expansion de son utilisation, bien que nous soyons encore loin de consommer 100% de vrac pour des raisons de compétitivité et d'attractivité.