Soldats tués au Burkina Faso : Macron rend hommage à "deux guerriers d'exception" morts "en héros"
Emmanuel Macron a rendu hommage mardi aux deux soldats d'élite tués en libérant des otages français au Burkina Faso, saluant la mémoire de "deux guerriers d'exception".
Emmanuel Macron a présidé mardi une cérémonie solennelle en hommage à Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont, les deux soldats des forces spéciales tués le 10 mai en libérant des otages au Burkina Faso . Devant un parterre de militaires et de responsables politiques rassemblés dans la cour d'honneur des Invalides, le président de la République a salué la mémoire de "deux guerriers d'exception", morts "en héros".
"La France était encore endormie lorsqu'à plusieurs milliers de kilomètres de Paris, nos forces spéciales s’engagèrent pour neutraliser un groupe terroriste islamiste et libérer deux de nos compatriotes", a rappelé Emmanuel. "En tête de la colonne d'assaut, deux hommes, deux militaires d'expérience, deux guerriers d'exception : le maître Cédric de Pierrepont, et le maître Alain Bertoncello."
"La France est une nation qui n'abandonne jamais ses enfants"
"Ils pénétrèrent dans les tentes pour sauver les vies des nôtres. Rapidement, les otages furent extraits mais l'ennemi tira à bout portant. Ils tombèrent. La mission était un succès, mais nos deux soldats n'étaient plus. Ils étaient morts en héros pour la France", a poursuivi le président. "Ces officiers mariniers étaient des soldats hors normes comme peu d'armées dans le monde ont la chance d'en compter", a-t-il ajouté.
"La mission était périlleuse", a souligné le chef de l'Etat. Mais "la mission était nécessaire", selon lui, pour rappeler à tous que "la France est une nation qui n'abandonne jamais ses enfants". Ceux qui attaquent des Français, "toujours trouveront nos armées, ces unités d'élite, sur leur chemin", a-t-il rappelé, assurant que le pays continuera "à lutter sans relâche contre le terrorisme".
Emmanuel Macron a également eu une pensée pour l'otage Sophie Pétronin, "toujours aux mains de ses ravisseurs", au Mali. "Nous ne l'oublions pas", a-t-il assuré.