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Jean-Baptiste Marty / Crédit photo : KAMIL ZIHNIOGLU / POOL / AFP , modifié à
Sept ans après l’attentat de Magnanville, un procès s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de Paris. Un couple de policiers avait été tué sous les yeux de leur enfant, alors âgé de 3 ans. Le jeune garçon réside désormais chez sa tante qui en a la responsabilité légale.

Sept ans après l’attentat de Magnanville, dans lequel deux policiers ont été froidement abattus, le procès d’un complice présumé du terroriste mort, s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises de Paris. Présent au moment de la tuerie, l’enfant du couple de policier avait échappé de peu à la mort. Désormais âgé de 10 ans, il vit désormais chez sa tante, la sœur de Jean-Baptiste Salvaing. C’est elle qui en a la responsabilité légale.

Pris en charge par une association de policiers

Le jeune garçon grandit avec ses cousins dont un qui a son âge. Selon Pauline Dufourq, l’avocate de la famille du policier abattu : "Tout cet entourage familial lui apporte énormément de bienveillance, de confort, de sécurité et lui donne les clés pour se développer plus tard". Le jeune garçon est suivi par un psychologue chaque semaine, mais ne présente aucun trouble.

En tant qu’orphelin de policiers, il fait partie de l’association Orpheopolis avec laquelle il participe à des sorties et à des colonies de vacances. Contacté par téléphone, Hervé Poyet, le directeur de l’association, parle d’un enfant bien dans sa peau. "Je l’ai vu pour le match d’ouverture de la Coupe du monde et ça va. Il ne parle absolument pas du drame, il ne parle pas de tout cela. C’est un petit garçon de 10 ans qui va bien aujourd’hui. Si on le voit comme ça on ne peut pas savoir qu’il a subi ce traumatisme et heureusement", assure-t-il. Pour continuer à le protéger, la famille du garçon ne sera pas présente pour assister aux débats.