Seine-Saint-Denis : reconnu sur une vidéo de violences, un policier rend son arme

policier, police, Pantin crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP - 1280
Le policier en cause appartient à la Bac de Pantin (image d'illustration). © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
  • Copié
, modifié à
Un policier de la Bac de Pantin, en Seine-Saint-Denis, a dû rendre son arme et cesser le travail de terrain après avoir été reconnu sur une vidéo où il assène des gifles à un homme, alors qu'il est en civil.

Un policier de la brigade anti-criminalité (Bac) de Pantin, en Seine-Saint-Denis, a été reconnu sur une vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux, où on le voit frapper un homme. Il a été relevé de ses fonctions de terrain et a dû rendre son arme, rapporte Le Parisien jeudi.

Un agent relégué dans les bureaux. "C'est une mesure conservatoire qui n'est pas habituelle, cela résulte d'un entretien avec le chef de service", a confié une source policière au quotidien. "Compte tenu des faits, il n’aurait pas été raisonnable de le laisser sur la voie publique pour le moment", a-t-elle ajouté, précisant que l'agent avait toujours joui d'une "bonne réputation". Le fonctionnaire a rendu son arme et effectue des missions de bureau depuis lundi.

Une vidéo signalée au maire. Il a été reconnu sur une vidéo dans laquelle on voit un homme de forte carrure asséner plusieurs gifles à un autre, qui n'oppose aucune résistance, devant une épicerie de Pantin. Cet incident qui daterait d'octobre 2017 a été filmé par une caméra de vidéosurveillance et le smartphone d'un particulier. Elle a récemment été signalée au maire de la ville sur sa page Facebook, raconte Le Parisien, avec le message "Monsieur le maire, est-ce que vous savez ce que fait la BAC sur Pantin ?".

Une sanction immédiate et une enquête. Celui-ci a alors alerté le commissaire et la sanction n'a pas tardé. Le parquet de Bobigny a également été avisé et l'IGPN ("la police des polices") a été saisie d'une enquête. Aucune plainte pour violences policières n'a été trouvée concernant cet événement.