Sécurité routière : le nombre de morts sur les routes en recul de 1,8% en novembre

La mortalité routière a très légèrement baissé en novembre 2018 en comparaison à novembre 2017.
La mortalité routière a très légèrement baissé en novembre 2018 en comparaison à novembre 2017. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le nombre de morts sur les routes en métropole a enregistré une baisse de 1,8% en novembre par rapport à novembre 2017, a annoncé la Sécurité routière lundi.

Le nombre de morts sur les routes de France métropolitaine a enregistré un léger recul (-1,8%) en novembre avec 267 personnes tuées, soit cinq de moins qu'en novembre 2017, a annoncé lundi la Sécurité routière. 

Les piétons un peu moins victimes. Cette baisse de la mortalité routière concerne surtout les piétons. Les mortalités des cyclomotoristes et des cyclistes ont de leur côté augmenté alors que celles des motocyclistes et des automobilistes sont stables. La mortalité des jeunes adultes est également stable. En revanche, celle des seniors âgés de 65 ans et plus est en hausse, précise la Sécurité routière.

Moins de blessés. Le nombre de personnes blessées est lui aussi en baisse. 5.931 personnes ont été blessées contre 6.192 en novembre 2017, soit 261 de moins (-4,2%). Parmi celles-ci, 1.585 personnes ont dû être hospitalisées plus de 24 heures contre 2.265 en novembre 2017, soit 680 personnes de moins (-30%). De manière générale, le nombre d'accidents corporels est moins important ce mois-ci. La Sécurité routière en dénombre 4.752 contre 4.987 en novembre 2017, soit 235 accidents corporels de moins (-4,7%).

Une légère baisse sur l'année. Cette légère baisse permet d'entretenir la tendance à la baisse de la mortalité routière sur les douze derniers mois, avec 3.248 morts entre décembre 2017 et novembre 2018, soit 245 de moins qu'au même moment l'an dernier (-7%). Pour poursuivre et tenter d'accentuer cette baisse, le gouvernement a annoncé le 9 janvier un train de mesures, dont notamment la baisse de la limitation de vitesse de 90 km/h à 80 km/h  sur les routes secondaires à double sens sans séparateur central. Cette mesure, qui a suscité une vive opposition d'élus ainsi que d'associations d'automobilistes et de motards, pourrait sauver jusqu'à 400 vies par an, avait estimé le gouvernement.