Savoie : le blocage de la prison d'Aiton a pris fin

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N.M. avec AFP
Le procès de la rixe d’Échirolles devrait par conséquent reprendre vers 16 heures après que trois des accusés aient été extraits de la prison.

Le blocage des entrées et des sorties de la prison d'Aiton en Savoie, lancé jeudi matin à l'appel des syndicats de surveillants, a pris fin vers 15 heures après l'intervention de la gendarmerie, a constaté un photographe de l'AFP.

Extraction de trois détenus. La trentaine de surveillants qui bloquait encore le site a été évacuée par les gendarmes et placée à l'écart de ses accès pour permettre, notamment, l'extraction de trois détenus jugés dans l'affaire la rixe d'Échirolles, durant laquelle deux jeunes avaient été lynchés à mort.

Reprise du procès vers 16 heures. Les trois accusés, qui devaient comparaître dès 9 heures devant la cour d'assises de Grenoble, n'ont pu être extraits de leur cellule que peu avant 15 heures. Leur absence jeudi matin avait entraîné le report des débats. Selon une source judiciaire, le procès, qui a démarré le 2 novembre et doit s'achever en décembre, après six semaines de débats, devait reprendre "autour de 16 heures", à l'arrivée des trois hommes, qui ont quitté la prison à bord d'un fourgon pénitentiaire dès l'évacuation des manifestants.

Manque d'effectifs. Une cinquantaine d'entre eux avaient lancé le blocage des accès du site dès 5 heures jeudi matin pour dénoncer un manque d'effectif grandissant. Le syndicat et les personnels "revendiquent de pouvoir travailler normalement". "On dispose de 102 personnels disponibles pour un effectif théorique de 123 et on va passer au premier trimestre 2016 à 98!", a dénoncé Pascal Gaudot, secrétaire local du syndicat UFAP-Unsa Justice. "On ne peut plus travailler dans ces conditions", a-t-il ajouté.