Saccage des Champs-Elysées : la ville accorde une aide aux kiosquiers

Plusieurs kiosques ont été incendiés en marge de la manifestation des "gilets jaunes".
Plusieurs kiosques ont été incendiés en marge de la manifestation des "gilets jaunes". © Philippe LOPEZ / AFP
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avec AFP
Sept kiosques de presse des Champs-Elysées ont été incendiés, dont cinq ont été complètement détruits, lors de l'acte 18 des "gilets jaunes". 

La ville de Paris a annoncé jeudi une aide d'urgence de 2.000 euros pour sept kiosquiers qui ont vu leur lieu de travail incendié samedi lors des saccages sur les Champs-Elysées, en marge de la manifestation des "gilets jaunes".

Lors de cette journée, sept kiosques de presse des Champs-Elysées ont été incendiés, dont cinq ont été complètement détruits, explique la mairie dans un communiqué. Cette dernière "a décidé d'accorder une aide exceptionnelle de 2.000 euros à ceux ayant vu leur édicule et marchandise détruits", précise le communiqué.

Des kiosques de remplacement vont être installés

La ville, Mediakiosk (la société, filiale de JCDecaux qui gère les kiosques à Paris) et Enedis, "se sont également mobilisés pour que des kiosques de remplacement soient installées dans les meilleurs délais", poursuit le communiqué : un kiosque a pu rouvrir le 19 mars, d'autres seront opérationnels "dans les prochains jours". Enfin, la ville a demandé aux distributeurs de presse "de faire preuve d'une attention toute particulière quant à la situation financière des kiosquiers" touchés par ces destructions.

Plusieurs groupes de presse - dont Challenges, Le Monde, Le Point, Le Figaro, Libération, L'Express, le Canard Enchaîné, Le Un, La Croix, Les Echos, le Petit quotidien, L'Humanité, Paris Match, le JDD, L'Equipe et Le Parisien - ont par ailleurs ouvert une "souscription" afin d'aider les kiosquiers à payer leurs dettes.