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Louise Sallé / Crédits photo : NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Après avoir interdit l'abaya et le qamis, le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, veut réintroduire l'uniforme à l'école. Chaque élève recevra cinq polos, deux pulls et deux pantalons. Un uniforme qui sera tout d'abord testé dans plusieurs collectivités, comme probablement à Reims qui a manifesté son intérêt pour ce projet.

L'uniforme sera expérimenté d'ici septembre dans plusieurs collectivités volontaires. Gabriel Attal, à l'origine de cette décision, devrait préciser les modalités de cette expérimentation dans les prochains jours mais l'on sait déjà que chaque élève se verra remettre cinq polos, deux pulls et deux pantalons d'une valeur de 200 euros. Parmi les territoires intéressés pour expérimenter cet uniforme : la ville de Reims.

Un projet à 300.000 euros

Reims veut instaurer l'uniforme dans cinq écoles primaires publiques volontaires, avec un écusson imaginé par les élèves. Le financement, lui, doit se partager, à égalité, entre l’État et la mairie qui doit donc débourser 150.000 euros pour ce projet.

"L'idée, c'est de s'inscrire dans une démarche expérimentale. Aujourd'hui, certains sont contre, on ne connaît pas les arguments. Certains sont pour, on ne connaît pas les arguments non plus. Donc il est important de mettre en place une expérimentation et de l'évaluer", explique Véronique Marchet, première adjointe à la Ville de Reims et déléguée à l’Éducation.

"Il me semble inenvisageable de refuser un enfant parce qu'il n'arriverait pas avec son uniforme"

Un dialogue doit désormais s’engager avec les écoles-tests car cela passe par une modification du règlement intérieur. "Il y a beaucoup de choses pour lesquelles il va falloir discuter et attendre des réponses. Moi, il me semble inenvisageable, par exemple, de refuser un enfant parce qu'il n'arriverait pas avec son uniforme le matin. Et ça, pour le moment, ce sont des choses pour lesquelles on n'a pas de réponse", avance Angélique Pielach, directrice d’école à Reims, co-secrétaire du syndicat FSU-SNUipp.

La question d’une blouse est aussi à l’étude pour les plus jeunes en maternelle.