Repas à un euro : Sylvie Retailleau évoque des «difficultés d'approvisionnement»

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Romain Rouillard , modifié à
Le repas à un euro, destiné aux étudiants boursiers, a été prolongé jusqu'à la fin de l'année universitaire. Pourtant, le contenu des assiettes a parfois été pointé du doigt en raison des très faibles quantités servies. Au micro d'Europe 1, Sylvie Retailleau, ministre de l'Enseignement supérieur, est revenue sur ce dispositif.

En cette fin d'année 2022 marquée par l'inflation galopante et la flambée des prix de l'énergie, la précarité étudiante est plus que jamais d'actualité. Pour tenter d'y répondre, le gouvernement a acté il y a quelques mois le prolongement du repas à un euro jusqu'à la fin de l'année universitaire 2022-2023. Pour l'heure, seuls les étudiants boursiers peuvent en bénéficier tandis que les précaires, qui n'ont pas réussi à obtenir de bourses, pourront profiter du dispositif jusqu'à Noël.

Au-delà de cette date, leur dossier sera étudié par les centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires (Crous) qui seront en charge de déterminer si ce tarif avantageux peut continuer à leur être proposé. Pourtant, ce repas à un euro s'est régulièrement retrouvé sous le feu des critiques en raison des portions parfois bien trop faibles servies aux étudiants. "Cette polémique est liée au fait que, comme tout le monde, les Crous ont aussi des difficultés d'approvisionnement", indique la ministre dans l'émission La France bouge

"Des messages forts ont été passés" 

Sylvie Retailleau pointe également un manque de personnel dans les Crous. "Il y a également eu des difficultés pour pourvoir les emplois", a-t-elle ajouté sur Europe 1. Une situation aussi inconfortable que préoccupante pour les étudiants concernés. "Par endroit, ces difficultés ont été résolues car des messages forts ont été passés", assure-t-elle néanmoins. Et d'ajouter que le repas à un euro permet tout de même une économie estimée à "100 euros par mois pour quelqu'un qui mange midi et soir".