Rencontre avec les animaux improbables du Salon de l’agriculture : "ça me fait un petit choc"

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Caroline Philippe, édité par B.B
C'est le dernier week-end pour visiter le Salon de l'Agriculture, porte de Versailles, à Paris.
REPORTAGE

Adieu veaux, vaches, cochons, couvée, place aux dromadaires, chameaux et yaks, élevés dans le nord de la France. C'est le dernier week-end pour visiter le Salon de l'agriculture, porte de Versailles, à Paris. Et surprise, parmi les 4.000 animaux,  il n'y a pas que ceux de la ferme.

"Il est géant ! Il a deux bosses, il bave un peu..." Tout au bout de l'allée, seules leurs têtes dépassent des stands. Des chameaux ruminent tranquillement derrière la barrière. Capucine, 1,20m, n'en mène pas large : "il est géant ! Il a deux bosses, il bave un peu... J'ai peur car c’est écrit ‘attention, je mords’, donc je n’ai pas très envie de le toucher". A quelques mètres de là, Félicien et sa grande sœur, téléphone à la main, mitraillent un dromadaire. Le collégien est surpris de les voir ici : "ça me fait un petit choc car, quand même, en France, voir des dromadaires ou des chameaux, des animaux du Sahara, c’est un peu bizarre, surtout qu’ils sont très grands."

"Madame, pourquoi est-ce qu’il mâche tout le temps comme s‘il avait un chewing-gum ?" Et ils ne viennent pas du désert mais du nord de la France. Ces animaux méconnus suscitent la curiosité. Dès que Charlotte, de l'association La Camelerie, met un pied dans l'enclos, les questions fusent : "un jeune garçon est venu me voir pour me dire ‘madame, pourquoi est-ce qu’il mâche tout le temps comme s‘il avait un chewing-gum ?’ Je lui ai donc expliqué que c’était un ruminant, comme une vache." Mais les visiteurs se demandent surtout à quoi servent ces animaux. Et bien ils permettent de fabriquer de la laine et de produire du lait. Les visiteurs peuvent même en déguster ici.