Regain de popularité pour l'UE en France à 53%

Dans toute l'Europe, 57% voient d'un bon œil l'appartenance à l'UE cette année.
Dans toute l'Europe, 57% voient d'un bon œil l'appartenance à l'UE cette année. © JACQUES DEMARTHON / AFP
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avec AFP
Pour 53% des Français interrogés, l'appartenance à l'UE est "une bonne chose", selon un sondage Eurobaromètre publié vendredi, soit une hausse de cinq points en un an.

Le soutien de la population française à l'Union européenne connaît un regain sur un an, même si les opinions positives ne totalisent que 53%, selon un sondage Eurobaromètre publié vendredi à Bruxelles à dix jours du second tour de la présidentielle française. Cette enquête Eurobaromètre a été réalisée en mars par la firme de communication Kantar Public auprès de 27.901 personnes, dont 1.004 en France.

Plus que l'an passé, moins qu'il y a dix ans. L'appartenance à l'UE est "une bonne chose" pour 53% des répondants en France, soit cinq points de plus qu'il y a un an, selon l'étude. C'est "une mauvaise chose" pour 14% des sondés (contre 17% en 2016). Malgré ce regain de popularité, on est loin de l'approbation exprimée il y a dix ans dans un sondage similaire d'Eurobaromètre, où 60% des sondés français voyaient l'UE comme une "bonne chose".

57% dans toute l'Europe. Dans toute l'Europe, 57% voient d'un bon œil l'appartenance à l'UE cette année (+4 points en un an), soit presque autant qu'en 2007 (58%) "avant la crise financière et économique", a souligné le Parlement européen, commanditaire de l'étude, dans un communiqué. Interrogés sur les "derniers événements géopolitiques, tels que l'instabilité croissante dans le monde arabe, l'influence accrue de la Russie et de la Chine, ou le Brexit et l'élection de Donald Trump" aux États-Unis, les sondés ont indiqué leur préférence pour "une réponse commune plutôt que (...) des actions nationales individuelles" à 73% dans l'UE et 72% en France, selon le communiqué.

L'emploi, première priorité. Mais, aux yeux des Français interrogés dans l'enquête, l'UE doit en priorité se concentrer sur la lutte contre le chômage (84%), puis sur la protection de l'environnement (83%), la lutte contre le terrorisme (82%) et la lutte contre la fraude fiscale (79%). En France, les inégalités sociales sont un sujet de préoccupation majeur (citées par 94% des sondés, et 84% dans toute l'UE), précise le communiqué.