Marseille 1:27
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Stéphane Burgatt, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : CLEMENT MAHOUDEAU / AFP , modifié à
Ce samedi, dans plusieurs villes françaises, des syndicats, associations et partis politiques ont répondu à l'appel d'une manifestation de toutes les colères pour dénoncer la réforme des retraites mais aussi l'inflation ainsi que d'autres sujets. Il n'était pas concevable pour eux d'attendre le 6 juin prochain, date de la nouvelle mobilisation intersyndicale.

Manifestation de toutes les colères. Dans plusieurs villes françaises ce samedi, des syndicats, associations et partis politiques, répondent à l'appel de ce rassemblement pour dénoncer la réforme des retraites mais aussi l'inflation et autres sujets. Une première depuis le début de la contestation et ces 13 actes qui se sont tous tenus à l'appel de l'intersyndicale. Intersyndicale qui programme sa prochaine journée de manifestations le 6 juin, deux jours avant l'étude du projet de loi Liot d'abrogation de la réforme. Hors de question d'attendre jusque-là pour se mobiliser estiment certains. Pour l'occasion, Europe 1 s'est rendue à Marseille, à la rencontre de ceux qui ne veulent pas attendre.

"Entretenir une mobilisation"

Parce qu'il est inconcevable pour lui de patienter encore un mois, le président de l'Association nationale des communistes manifestera dès cet après-midi. "J'avoue que quand j'ai vu tomber le 6 juin, je me suis dit 'aïe'. Tout le monde comprend bien qu'on ne peut pas attendre cette date tranquillement. Il n'y a que la rue pour nous faire entendre", admet-il au micro d'Europe 1. Si c'est un désaccord sur la stratégie de l'intersyndicale pour certains, de son côté, Caroline Chevé, secrétaire départementale de la FSU, estime que ces actions sont complémentaires.

"C'est une des marques de ce mouvement. Il articule des grosses journées de l'intersyndicale et des actions locales. Le 6 juin, c'est une journée absolument fondamentale à l'appel de l'intersyndicale. On la prépare dès maintenant. Mais réussir des journées, c'est aussi entretenir une mobilisation, entretenir la flamme", explique-t-elle. Cela passera donc par un élargissement des revendications, en passant par la réforme des retraites jusqu'au pouvoir d'achat ou encore aux conditions de travail. Syndicats, associatifs et forces politiques de gauche, tous s'élanceront à 14 heures de la Canebière à Marseille.