Radicalisation : "Au sein des personnels de l'Education nationale, nous avons eu dix cas signalés, d’intensité variable", annonce Jean-Michel Blanquer

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Mardi, lors de l’hommage aux victimes de la tuerie de la préfecture de police de Paris, Emmanuel Macron a appelé à mettre en place une société de vigilance contre la dérive islamiste.

Emmanuel Macron a demandé mardi aux Français de "faire bloc" et promis "un combat sans relâche (…) face au terrorisme islamiste" lors de l'hommage aux quatre fonctionnaires tués dans l'attaque à la préfecture de police de Paris. Le président de la République a invité tout un chacun à surveiller et à signaler d’éventuelles signes de radicalisation potentielle. Au sein des établissements scolaires, un dispositif de signalement de la radicalisation est déjà en place.

"Quand on a des discours anti-républicains, on n’a pas sa place comme adulte encadrant des enfants". "Nous sommes organisés face à cela", a assuré jeudi sur Europe 1 le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. Du côté des personnels, "dans la période récente, nous avons eu dix cas qui ont été signalés", a annoncé Jean-Michel Blanquer. "Ce sont des cas qui peuvent être d’intensité variable. Ce sont des choses qui font naître une première vigilance de notre part, qui peut aller jusqu’à la radiation d’un personnel", a-t-il détaillé, évoquant un éventuel renforcement de l’arsenal législatif. "Et c’est peut-être quelque chose que je ferai peut-être évoluer juridiquement, de façon à nous permettre d’avoir davantage de radiations quand quelqu’un atteint un tel stade de radicalisation", a justifié le ministre.

"Il y a des valeurs qui sont à respecter à l’école, et quand on ne respecte pas ces valeurs, quand on a des discours anti-républicains, on n’a pas sa place comme adulte encadrant des enfants."