Florence Servan-Schreiber était l'invitée de Matthieu Noël, lundi 6 janvier. 2:21
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Tiffany Fillon
Dans L'équipée sauvage, Florence Servan-Schreiber, autrice des best sellers "Trois petits kifs par jour" et "Power patate" et spécialiste de la psychologie positive détaille un exercice simple pour se sentir mieux dans sa tête. Il s'agit de la méthode "des trois kifs". L'objectif : se concentrer sur trois aspects de sa journée qui nous ont fait ressentir du plaisir.
INTERVIEW

Le bonheur, une question de gratitude ? C'est en tout cas l'un des mantras de la "psychologie positive". Au micro de Matthieu Noël, Florence Servan-Schreiber, journaliste et adepte de cette discipline importée des Etats-Unis, donne ses conseils pour être plus heureux au quotidien. Parmi eux : appliquer "trois kifs par jour", une méthode qu'elle détaille dans son best-seller Trois petits kifs par jour.

En quoi consiste cette méthode ? "Au moment où l'on va se coucher, à table en famille ou encore en écrivant sur un petit carnet, on se pose soi-même la question suivante : 'Quelles sont les trois choses pour lesquelles je dis merci aujourd'hui ?' Ensuite, on les note et on dort mieux et plus profondément", assure Florence Servan-Schreiber, qui est convaincue que cette initiative est particulièrement efficace sur les enfants.

"Les chercheurs ont démontré que plus nous éprouvons de la gratitude, c'est-à-dire un élan qui consiste à dire remercier une situation que l'on vit, plus nous sommes satisfaits de notre vie et plus nous allons vivre longtemps. En effet, cela a une influence sur notre système immunitaire", précise-t-elle. "J'ai voulu l'expliquer à mes enfants."

"Vivre plus longtemps et en meilleure santé"

Puisque ses enfants étaient encore petits à ce moment-là, elle a voulu trouver les mots justes pour leur expliquer ce mécanisme. Selon elle, elle leur a dit que "si dans une journée, nous sommes capables de trouver trois situations pour lesquelles nous éprouvons de la gratitude, soit trois kifs, nous allons vivre plus longtemps et en meilleure santé".

Grâce au mot "kif", très utilisé par les plus jeunes, Florence Servan-Schreiber a constaté que ses enfants "avaient compris immédiatement" au point que cela devienne un rituel au sein du foyer. "On fait ça à table, le soir. Mais pas tous les soirs sinon on s'habitue trop. Il faut quand même que cela ait une certaine valeur", nuance l'écrivaine.

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Selon elle, les "kifs" peuvent être des événements anodins dans une journée, que l'on oublie facilement au fil des heures, comme le fait de voir arriver la rame de métro en arrivant tout juste sur le quai. "Certains ne voient rien quand d'autres se disent 'Génial, merci'. C'est éprouver de la gratitude et muscler notre cerveau à percevoir le meilleur de ce qui nous arrive", affirme Florence Servan-Schreiber.