La virgule fait fureur sur les réseaux sociaux, malgré le danger que cette pratique fait courir aux enfants. 1:32
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Sandrine Prioul // Crédit photo : JEAN-MICHEL DELAGE / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Le jeu de la virgule, qui consiste à effectuer une violente secousse à l'arrière du crâne d'un camarade, continue de faire des victimes. À Quimper, en seulement 10 jours, deux élèves ont été hospitalisés suite à cette pratique. Dans le corps enseignant, on craint une contagion. 

C'est le nouveau jeu à la mode dans les cours d'école. La virgule fait fureur sur les réseaux sociaux, malgré le danger que cette pratique fait courir aux enfants. Le principe : secouer par surprise, violemment, l'arrière du crâne de la victime. Un acte qui a conduit un jeune garçon de 6ème scolarisé à Quimper, à l'hôpital la semaine dernière. La ville est confrontée à cette nouvelle mode depuis quelque temps. Résultat, c'est la deuxième hospitalisation pour ce type de jeu en seulement 10 jours dans la commune bretonne. Alors, dans le collège pourtant paisible de 800 élèves de la victime, le choc est encore présent. 

Des élèves étonnés des effets du jeu

"Un responsable de la vie scolaire vient de passer dans ma classe. Apparemment la personne qui s'est pris la virgule va bien", explique, visiblement soulagée, une enseignante. Avec les réseaux sociaux, ce nouveau jeu circule comme une traînée de poudre, jusque dans des villes comme Quimper, pourtant épargnée jusqu'à présent par ces modes. "J'ai été étonné que la virgule puisse faire des effets comme ça", souligne au micro d'Europe 1, un camarade de la victime. "Pourquoi on a inventé un jeu comme ça ? Certains le prennent pour un jeu même si c'est très dangereux", se questionne-t-il. 

Les parents prévenus

Une violence gratuite et bête qui révolte ses parents venus attendre leurs enfants alors qu'un élève d'un lycée voisin a déjà été hospitalisé la semaine dernière. "Je suis en colère. Il y a un manque d'éducation de certains parents vis-à-vis des réseaux sociaux. Pourtant, on a été prévenu par le collège. Ils nous disaient de bien expliquer à nos enfants, à quel point le jeu pouvait être dangereux", indique une mère de famille. Mais dans le corps enseignant, on croise surtout les doigts pour éviter les phénomènes de contagion.