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Gwladys Laffitte, édité par Gauthier Delomez , modifié à
La police nationale a lancé il y a deux mois une campagne de recrutement de réservistes, pour tenter d'arriver à un niveau équivalent à celui de la réserve de la gendarmerie. Alors que l'institution vise 30.000 réservistes opérationnels, 6.900 candidatures ont déjà été déposées. Un engouement toutefois moins grand chez les jeunes.

6.900 candidats d'ores et déjà déclarés : un engouement que n'attendait pas la police nationale. Il y a deux mois, l'institution a lancé sa campagne de recrutement pour attirer 30.000 réservistes opérationnels selon la volonté du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. L'objectif est d'arriver à un niveau équivalent à celui de la réserve de la gendarmerie, et donc les candidatures affluent. Ces aspirants réservistes sont un peu moins de la moitié des employés, 21% proviennent de professions intermédiaires, 11% de cadres supérieurs, pour un total de 16% de femmes.

Parmi ces candidats, 1.500 seront sélectionnés et formés d'ici la fin de l'année, puis 2.500 chaque année. Certains seront déployés dès l'automne prochain, mais avant cela, le futur réserviste devra suivre une formation de 200 heures.

Des difficultés pour attirer les jeunes

"Il aura exactement le même uniforme, la même arme au ceinturon, il restera en permanence sous la responsabilité des policiers professionnels", détaille Stéphane Folcher, qui commande les réserves de la police nationale. "Une fois qu'ils auront été formés, et affectés, ils participeront, par exemple dans un commissariat de sécurité publique, à toutes les missions de patrouille, et ils iront au contact de leurs concitoyens pour assurer la sûreté des personnes et des biens", explique-t-il au micro d'Europe 1.

Voulue pour renforcer le lien police-population, la réserve opérationnelle peine néanmoins à attirer des jeunes, le cœur de cible de l'institution. Ils ne représentent seulement que 12% des candidats jusqu'à présent.