Perquisition à la mairie de Marseille pour une enquête sur le temps de travail des employés

La mairie de Marseille a été la cible d'une perquisition mardi.
La mairie de Marseille a été la cible d'une perquisition mardi. © BORIS HORVAT / AFP
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avec AFP , modifié à
La mairie de Marseille a été perquisitionnée mardi dans le cadre d'une enquête autour du temps de travail des employés du Samu social de la ville.

Une perquisition a été menée mardi à la mairie de Marseille dans le cadre d'une enquête menée par le parquet national financier autour du temps de travail des employés du Samu social de la ville, a fait savoir la gendarmerie.

"Une perquisition (a été) menée par les enquêteurs de la division délinquance économique et financière de la Section de recherche de la gendarmerie de Marseille, au sein de la direction des ressources humaines et de la direction informatique à la mairie de Marseille", a précisé une porte-parole régionale de la gendarmerie, ajoutant qu'elle était toujours en cours en fin de journée. La mairie de Marseille a également confirmé cette perquisition menée par une quinzaine de gendarmes, une information révélée initialement par les sites d'information Marsactu et Mediapart

Un système de faux pointage ? En janvier 2017, le parquet de Marseille avait ouvert une enquête préliminaire pour "faux, usage de faux, recel et détournement de fonds publics" autour de soupçons sur un système de faux pointage permettant à certains employés du Samu social de gonfler le total de leurs heures travaillées. "Au terme d'une enquête interne approfondie", la mairie de Marseille avait décidé de porter plainte et de se constituer partie civile.

Les employés du Samu social avaient nié en mai dernier l'existence d'un système frauduleux, ajoutant que le système mis en place "avec la hiérarchie" était "de notoriété publique", et notamment connu "pertinemment" par la mairie. Le parquet de Marseille s'est dessaisi du dossier à l'automne 2017, pour le transmettre au parquet national financier (PNF). Selon Marsactu et Mediapart, le PNF aurait depuis élargi son enquête au fonctionnement d'autres services municipaux.