Permanence LREM saccagée au Mans par des "gilets jaunes" : une attaque "contre la démocratie" selon l'élu Damien Pichereau

Le député LREM Damien Pichereau a déploré le saccage de sa permanence au Mans, samedi, en marge d'une manifestation de "gilets jaunes".
Le député LREM Damien Pichereau a déploré le saccage de sa permanence au Mans, samedi, en marge d'une manifestation de "gilets jaunes". © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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Claudia Bertram avec , modifié à
"Pas de président ? Qu'est-ce qu'on veut à la place ? Un roi, un dictateur ? ", s'interroge au micro d'Europe 1 l'élu LREM Damien Pichereau, dont la permanence a été vandalisée samedi. 
TÉMOIGNAGE

Le 14ème samedi de mobilisation des "gilets jaunes", relativement calme dans l'ensemble, a malgré tout été marqué par des scènes de violences. La permanence du député de la République en Marche Damien Pichereau a notamment été saccagée, au Mans.

Interrogé dimanche par Europe 1, le jeune élu condamne les actes d'une minorité de casseurs, symptomatique, selon lui, des mouvements antidémocratiques qui se multiplient depuis plusieurs semaines en France. 

"Pas de député, pas de président". "Ils sont rentrés à l'intérieur ils ont tout cassé, le mobilier, les vitrines... Ils ont sorti les dossiers..." déplore Damien Pichereau. "Ce tag, 'pas de député, pas de président', prouve qu'on est vraiment face à des gens qui sont contre la démocratie", poursuit-il. "Pas de président ? Qu'est-ce qu'on veut à la place ? Un roi, un dictateur ? Le président a été élu démocratiquement, moi aussi, à partir de ce moment là on doit respecter", insiste le député.

Des menaces et des œufs. "Quand on menace un élu, quand on attaque son domicile, quand on attaque un ministère, quand on attaque une permanence, c'est la France qu'on attaque, c'est la démocratie. Il y a de moins en moins de monde dans la rue mais de plus en plus de violences. J'ai reçu des menaces, il y a eu une attaque physique le 6 février dernier, lors de la sortie d'un grand débats où on m'a jeté de la farine et des œufs", énumère-t-il.

Face à cette violence, il appelle à mobiliser les énergies au service du "grand débat national". "On est entré dans une période qui est celle du 'grand débat', jusqu'au 15 mars. Moi, ce que j'aimerais, c'est que ces personnes qui semblent déborder d'énergie aillent défendre leurs revendications dans le cadre du grand débat", conclut-il.