"Gilets jaunes" : la permanence d'un député LREM "saccagée" au Mans

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Damien Pichereau est député LREM de la Sarthe. © JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
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avec AFP
La vitrine, du matériel informatique, et du mobilier de la permanence du député LREM Damien Pichereau au Mans ont été "saccagés" samedi en marge de la manifestation des "gilets jaunes". 

La permanence du député de la Sarthe Damien Pichereau (LREM) a été complètement "saccagée" samedi après-midi lors d'une manifestation de "gilets jaunes" au Mans, qui a été émaillée de nombreuses dégradations, a indiqué la préfecture. "C'est un saccage en bonne et due forme avec plusieurs milliers d'euros de frais", a déclaré Damien Pichereau, citant la destruction de matériel informatique, du mobilier et de la vitrine de sa permanence. "C'est un petit groupe de casseurs, intégrés au cortège des 'gilets jaunes', qui a agi extrêmement vite et avec beaucoup de violence", a-t-il décrit, relatant les dires de témoins de la scène. "Un niveau complet de la permanence a été complètement détruit. Heureusement, il n'y avait personne à l'intérieur car samedi la permanence est fermée", a-t-il ajouté. 

Une manifestation marquée par des violences. Le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM) a exprimé sur Twitter son "soutien total au député Damien Pichereau" et demandé une "ferme condamnation des actes de destruction et de violence. Auteurs et complices doivent être confondus", a-t-il estimé. La préfecture de la Sarthe a fait état de nombreuses dégradations samedi au Mans perpétrés par des "individus" au "visage masqué" et au "comportement violent". "Ils ont tagué le mur du commissariat, des projectiles ont été lancés (pierres, pétards...). Un policier a été légèrement blessé par un jet de pavé envoyé au niveau du commissariat", selon un communiqué.

Ouest-France pris pour cible. Des fenêtres d'un bâtiment administratif "ont été brisées", "des poubelles enflammées" et "de très nombreuses vitrines de commerçants, banques, Chambre de Commerce et d'industrie (CCI) ont été brisées dans le centre ville, des voitures dégradées", selon la même source. Les vitrines de la rédaction du quotidien régional Ouest-France ont également été prises pour cible durant la manifestation, selon les médias locaux. La police a procédé à deux interpellations.