Patrick Balkany va déposer une nouvelle demande de mise en liberté

La demande de remise en liberté de Patrick Balkany a été rejetée, mercredi. (Photo d'archives)
La demande de remise en liberté de Patrick Balkany a été rejetée, mercredi. (Photo d'archives) © BERTRAND GUAY / AFP
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Europe1.fr avec AFP
L'avocat de Patrick Balkany, Éric Dupond-Moretti, a fait part de sa "totale incompréhension" suite à la décision de la justice mercredi de maintenir son client en détention. Le maintien en détention de l'élu des Hauts-de-Seine, 71 ans, est décidé "pour éviter la concertation avec des complices".

Patrick Balkany va déposer une nouvelle demande de mise en liberté, après la décision de la justice mercredi de le maintenir en détention après sa condamnation pour blanchiment, a indiqué son avocat. "Nous ne comprenons pas cette décision de maintien en détention. Nous allons immédiatement déposer une deuxième demande de mise en liberté pour Patrick Balkany", a déclaré Éric Dupond-Moretti.

"Éviter la concertation avec des complices"

Le maintien en détention de l'élu des Hauts-de-Seine, 71 ans, est décidé "pour éviter la concertation avec des complices, dont notamment son fils, qui va le voir au parloir de la prison", a indiqué l'avocat, faisant part de sa "totale incompréhension".

À l'audience, dans la matinée, le président n'a pas expliqué les motivations de la cour, se bornant à citer l'article 144 du code de procédure pénale, qui indique notamment la possibilité de maintien en détention pour "empêcher une concertation frauduleuse entre la personne mise en examen et ses coauteurs ou complices" ou pour "garantir le maintien de la personne mise en examen à la disposition de la justice". 

"Obligé de rester au trou"

Patrick Balkany avait été condamné deux fois : à quatre ans de prison pour fraude fiscale avec incarcération immédiate le 13 septembre, puis à cinq ans de prison pour blanchiment aggravé avec un nouveau mandat de dépôt le 18 octobre. La cour d'appel avait fait droit à sa première demande de mise en liberté, dans le volet fraude, plaçant l'élu sous un contrôle judiciaire sévère à la condition du paiement préalable d'une caution de 500.000 euros.

À l'audience concernant sa deuxième demande de mise en liberté (dans le volet blanchiment), Patrick Balkany avait expliqué qu'il craignait d'être "obligé de rester au trou" jusqu'à son premier procès en appel (fixé au 11 décembre), ne parvenant pas à réunir la caution de 500.000 euros exigée. Mais même si l'édile était parvenu à rassembler cette somme, il ne serait pas sorti de sa cellule de la Santé, du fait du rejet de sa deuxième demande.