Bono, le leader du groupe de rock U2, s'est déclaré "totalement écœuré" face aux accusations des "Paradise Papers" le liant à une entreprise lituanienne qui aurait fraudé le fisc, tout en se félicitant de ces révélations.
Actionnaire d'une entreprise maltaise investissant en Lituanie. Selon ces "Paradise Papers", fruit de l'enquête au long cours des membres du Consortium international des journalistes d'investigation (ICIJ), le rocker irlandais serait actionnaire d'une entreprise maltaise qui aurait elle même investi dans un centre commercial en Lituanie, via une holding lituanienne accusée d'avoir recouru à des techniques d'optimisation fiscale illégales.
Bono est "totalement écœuré si même en tant qu'investisseur minoritaire et passif (...) son nom a pu être mêlé à quelque chose d'un tant soit peu illégal", a-t-il plaidé dans un communiqué transmis à la BBC et au journal britannique The Guardian.
Bono "salue" tout de même les révélations des "Paradise Papers". Le chanteur de U2 affirme "qu'il avait obtenu l'assurance de la part des dirigeants de l'entreprise que celle-ci respectait totalement ses obligations fiscales".
"En tout cas je salue ces révélations", a-t-il ajouté dans ce communiqué, en appelant à une totale transparence des registres des entreprises basées dans des paradis fiscaux : "Je prends cette affaire très au sérieux. Et j'ai toujours mené campagne pour que les propriétaires des entreprises offshore soient transparents".