Ouverture d'une plateforme pour collecter les propositions de stage en seconde

Nicole Belloubet
Qui pourra accueillir un lycéen de seconde pour un stage obligatoire en juin ? © XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
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avec AFP // Crédits photo : XOSE BOUZAS / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
Les élèves de classe de seconde générale et technologique scolarisés dans les établissements scolaires publics sont concernés par l'instauration d'une séquence d'observation en milieu professionnel. Ce stage d’observation dure deux semaines, du 17 au 28 juin 2024.

Qui pourra accueillir un lycéen de seconde pour un stage obligatoire en juin ? Une plateforme collectant les propositions des entreprises, associations ou collectivités ouvre ce mercredi, a annoncé le ministère de l'Éducation nationale. "Chaque entreprise, association, collectivité locale, administration de l’État, hôpital, peut offrir un ou plusieurs stages en fonction de ses métiers et de sa taille, sur l’espace dédié '1jeune1solution' qui leur sera ouverte" à partir de 14h00 mercredi, a indiqué le ministère dans un communiqué.

 

Un stage du 17 au 28 juin 2024

"Cette plateforme permettra ensuite aux élèves de rechercher le stage qui leur convient, à partir du 25 mars", selon la même source. Sont concernés par ces nouveaux stages obligatoires en fin de seconde tous les lycéens de seconde générale et technologique, scolarisés dans les établissements publics et privés. Annoncé en septembre, ce nouveau stage d'observation, qui doit compléter celui des classes de 3ᵉ, devra s'effectuer du 17 au 28 juin 2024 en entreprise, dans une association ou un service public.

"Vecteur essentiel de la découverte des métiers, ce stage s’inscrit dans le cadre du parcours individuel, d'information, d'orientation et de découverte du monde économique et professionnel appelé 'parcours Avenir'", rappelle le ministère. En novembre, 200.000 offres étaient disponibles sur les 500.000 stages à pourvoir, avaient indiqué le ministre de l'Éducation nationale d'alors Gabriel Attal et de l'Économie Bruno Le Maire, lors du lancement de l'opération "Mon stage de seconde" en Seine-Saint-Denis. "Il y a 500.000 stages à pourvoir. Donc, il faut qu'il y ait 500.000 propositions. Il ne s'agit pas d'en avoir la moitié", avait insisté Bruno Le Maire auprès des chefs d'entreprises.