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avec AFP // Crédit photo : LAURENT PERPIGNA IBAN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
L'alerte rouge dans les forêts de l'Hexagone devrait être levée dimanche. Mais le risque d'incendie reste très élevé dans les Bouches-du-Rhône et dans le Var depuis jeudi. Eric Brocard, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, confie au micro d'"Europe 1" l'épuisement des soldats du feu qui n'ont pas que les incendies à gérer.

La fatigue se fait sentir de plus en plus dans les rangs des soldats du feu, notamment dans les Bouches-du-Rhône et le Var, départements avec de forts risques d'incendies. Chaque été, en plus des incendies, les sapeurs-pompiers doivent gérer les secours d'urgence aux personnes qui représentent une partie importante de leurs interventions. L'épuisement est donc bel et bien présent, explique Éric Brocardi, porte-parole de la fédération nationale des sapeurs pompier de France.

Des pompiers qui doivent être remotivés

"Aujourd'hui, on sent quand même une certaine fatigue. Il faut le dire, la ressource doit être extrêmement remotivée." La moitié de l'été vient tout juste de sonner, mais la motivation n'est pas au beau fixe chez les pompiers, particulièrement sollicités pour des feux de forêts dans le Var et les Bouches-du-Rhône. Éric Brocardi explique que ses supérieurs font en sorte de maintenir un service d'intervention digne de ce nom. 

Ils gardent à la fois de la stabilité opérationnelle sur le secteur, renforcé par les autres départements, en plus de pouvoir répondre à l'ensemble des moyens et des demandes de secours. "Qui sont, on a tendance à oublier, les secours d'urgence aux personnes qui représentent aujourd'hui plus d'une intervention toutes les sept secondes en France", ajoute le porte-parole des sapeurs-pompier de France. 

"Donc, on est vraiment sur un sujet où il faut à la fois être sur le terrain des interventions du risque de forêt, de manière préventive aussi pour se prémunir des risques et en même temps répondre à toutes les sollicitations du quotidien", ponctue Éric Brocardi, au micro d'Europe 1