Nouvelle-Calédonie 1:27
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Alexis Delafontaine // Crédits photo : Delphine Mayeur / AFP , modifié à
Depuis lundi, l'archipel calédonien est en proie à de violentes émeutes. Le bilan s'élève à cinq morts, dont deux gendarmes. Selon notre sondage CSA pour Europe 1, CNews et "Le Journal du Dimanche", 57% des Français estiment qu'un racisme anti-blanc s’exprime actuellement dans les émeutes en Nouvelle-Calédonie. Cette situation pousse l’extrême gauche à un double discours.

Depuis lundi, la Nouvelle-Calédonie est en proie à de violentes émeutes. Le bilan s'élève à cinq morts, dont deux gendarmes. Selon notre sondage CSA pour Europe 1, CNews et Le Journal du Dimanche, 57% des Français estiment qu'un racisme anti-blanc s’exprime lors de ces événements dans l'archipel, quand 17% des interrogés ne sont pas de cet avis et 26% ne se prononcent pas.

Un peuple qui "refuse de dépérir"

Plusieurs personnalités s’emparent de l’aspect identitaire de ces émeutes. Christiane Taubira encense un peuple qui "refuse de dépérir" face aux nouveaux arrivants occidentaux, et dans le même temps souhaite plus d’immigration en France. La France insoumise, adapte également son discours à la situation en Nouvelle-Calédonie. Elle qui défend la créolisation et le métissage de la société française en métropole, défend cette fois-ci le peuple kanak.

Selon la logique de l’extrême gauche, seuls les anciens peuples colonisés ont le droit de défendre leurs cultures, leurs racines et leurs mythes. Une logique qui ne s’applique donc pas à la France, placée du mauvais côté de l’histoire. Enfin, la position des députés de la France insoumise varie aussi sur la question de l’élargissement du corps électoral. Les Insoumis sont favorables à l’ouverture du droit de vote pour les étrangers lors des élections en France, mais contre la participation de certains Français nés en Nouvelle-Calédonie après 1998.