Notre-Dame : des "vulnérabilités" de la structure identifiées, notamment au niveau de la voûte

  • Copié
avec AFP , modifié à
"Globalement, la structure tient bon" mais "quelques vulnérabilités ont été identifiées notamment au niveau de la voûte et d'un pignon du transept nord", a déclaré Laurent Nuñez.

La structure de Notre-Dame de Paris "tient bon" après l'incendie qui a ravagé la cathédrale mais des "vulnérabilités" ont été identifiées dans l'édifice notamment au niveau de la voûte, a déclaré mardi Laurent Nuñez le secrétaire d'Etat à l'Intérieur.

Le sauvetage de la cathédrale s'est joué à "un quart d'heure près"

Le sauvetage de la cathédrale s'est joué "à un quart d'heure, une demi-heure près", a également déclaré Laurent Nuñez lors d'un point-presse, rendant hommage au "courage" des sapeurs-pompiers mobilisés sur les lieux. "L'incendie, c'est terminé, maintenant la préoccupation principale (...) c'est s'assurer que l'édifice ne va pas connaître de failles", a ajouté le secrétaire d'Etat, qui s'exprimait près de la cathédrale ravagée par un incendie qui a fait s'effondrer la toiture et la charpente.

"Globalement, la structure tient bon" mais "quelques vulnérabilités ont été identifiées notamment au niveau de la voûte et d'un pignon du transept nord qui doit être (...) sécurisé", ce qui a conduit à l'évacuation de cinq immeubles voisins, a-t-il ajouté.

Des travaux de sécurisation de 48 heures

"Les travaux de sécurisation à l'intérieur de Notre-Dame de Paris vont durer environ 48 heures, ce qui permettra (...) aux sapeurs-pompiers de rentrer à l'intérieur avec les personnels du ministère de la Culture pour récupérer les œuvres dont une grande partie n'a pas été endommagée", a déclaré Laurent Nuñez. Présent à ses côtés, le ministre de la Culture Franck Riester a estimé que la voûte devrait "a priori tenir". "Il faut être très prudent. Il y a trois trous importants. Les architectes sont en train de définir avec les sapeurs-pompiers de Paris les meilleurs dispositions à prendre pour préserver ce qui est le plus menacé", a-t-il conclu.