Marseille : une étudiante mortellement poignardée par un individu qui voulait dérober son portable

La jeune femme a été transportée dimanche soir aux urgences de l'hôpital de La Timone, à Marseille, mais n'a pas survécu à ses blessures.
La jeune femme a été transportée dimanche soir aux urgences de l'hôpital de La Timone, à Marseille, mais n'a pas survécu à ses blessures. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec AFP , modifié à
Une étudiante de 21 ans a été mortellement poignardée dimanche soir à Marseille par un individu qui voulait lui dérober son téléphone portable, rapporte "La Provence".

Une étudiante aixoise de 21 ans a été mortellement poignardée dimanche soir à Marseille, probablement par une personne qui voulait lui dérober son téléphone portable, rapporte lundi La Provence.

Les faits se sont produits vers 21h15, à la sortie de l'arrêt de métro de La Timone, près de l'hôpital du même nom. Appelés aussitôt par des passants, les marins-pompiers ont trouvé la jeune femme blessée au thorax, en arrêt cardio-respiratoire. Elle est décédée une heure plus tard à l'hôpital de la Timone où elle avait été transportée.

Le tueur en fuite. Le téléphone portable de l'étudiante en anthropologie n'a pas été retrouvé sur elle, a précisé le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux, tout en ajoutant qu'"à ce stade aucune piste (n'était) privilégiée". L'auteur de l'agression, en fuite, n'a pas été identifié, a ajouté le procureur. La police judiciaire a été saisie de l'enquête. 

Un moment de recueillement mardi. Dans un communiqué, le président de l'université Aix-Marseille Yvon Berland a fait part de son "immense tristesse", précisant que la victime étudiait en deuxième année de licence sur le campus d'Aix-en-Provence. Un moment de recueillement sera organisé en mémoire de l'étudiante mardi midi sur l'ensemble des sites universitaires.

La classe politique dénonce. "Notre ville ne se réveille pas un seul jour sans qu'une fusillade ou une agression ne soit relatée", a réagi de son côté le sénateur RN Stéphane Ravier dans un communiqué. "Un nouveau réveil dans l'horreur à #Marseille. Mes pensées vont à la jeune fille décédée, à sa famille et ses amis. Aujourd'hui à #marseille on peut mourir pour un portable ou un regard…", a tweeté de son côté la sénatrice Samia Ghali (PS).