L'étude constate malgré tout une différence dans l'optimisme des femmes et des hommes. 1:25
  • Copié
Virginie Riva édité par Léa Leostic , modifié à
Malgré le contexte anxiogène dû à la crise sanitaire et économique, une étude dévoilée par Europe 1 montre que les jeunes restent malgré tout optimiste quant à leur avenir. Un regain de confiance dans l’école et dans les institutions politiques est notamment constaté. Des résultats surprenants. Explications.
INFO EUROPE 1

Il n’y a pas d’effondrement de la confiance chez les 16-26 ans, qui gardent un degré d’optimisme assez élevé malgré la crise, selon le résultat d’une enquête Opinion Way, commandée par le think tank "Vers le haut", dédié aux questions d’éducation et de jeunesse. Trois jeunes sur quatre gardent confiance dans leur avenir. Encore plus surprenant, l’étude, dévoilée lundi par Europe 1, montre un regain de confiance des jeunes notamment dans l’école pour s'en sortir, et dans les hommes et femmes politiques pour représenter leurs intérêts.

15 points de différence par rapport à l’an dernier

L’enquête montre plus de 15 points de différence par rapport à l’an dernier. Un peu moins de la moitié pensent même qu’il leur serait facile de pouvoir accéder un jour à des responsabilités politiques.

"Les élections de 2017 ont amené un rajeunissement de la classe politique. Cela a eu un impact chez les jeunes. Il y a aussi un effort du gouvernement actuel d’une communication plus directe chez les jeunes. On voit également ce réflexe, quand il y a une crise, de se retourner vers le politique. Après l’annonce du reconfinement, il y a eu une hausse assez sensible de la côte de popularité d’Emanuel Macron chez les jeunes, alors qu’on aurait pu penser l’inverse", analyse Marc Vanesson, directeur général du think tank "Vers le haut".

Deux points d'inquiétude

Dans ce tableau plutôt positif, il y a néanmoins deux points d’inquiétude. Les jeunes en décrochage scolaire n’ont, eux, pas du tout le même niveau de confiance. Et puis, une jeune fille sur trois se dit pessimiste quant à son avenir, alors que c’est beaucoup moins le cas chez les garçons (seulement un sur quatre). Enfin, autre point d’alerte : ce sont finalement les parents qui sont beaucoup plus inquiets pour leurs enfants, que les enfants eux-mêmes. Cette inquiétude pourrait ainsi peser sur les choix des jeunes.