Le ministère a repéré plus de 1.500 zones où la part de commerces vacants atteindra 60% d’ici seulement 10 ans. 1:34
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Baptiste Morin, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : Samuel Hense / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP , modifié à
Dans le but de s'attaquer à ce que certains appellent "la France moche", le cabinet d'Olivia Grégoire veut reconfigurer les grandes zones commerciales présentes en périphérie des villes. Surtout celles qui montrent des signes d’essoufflement. L’objectif est double : densifier ces zones pour libérer du foncier.

Le gouvernement veut s’attaquer à ce que certains appellent "la France moche" et surtout la France qui se vide. Le cabinet d’Olivia Grégoire veut reconfigurer les grandes zones commerciales qu’on trouve en périphérie des villes. Surtout celles qui montrent des signes d’essoufflement. L’objectif est double : densifier ces zones pour libérer du foncier.

1.500 zones repérées

Le ministère a repéré plus de 1.500 zones où la part de commerces vacants atteindra 60% d’ici seulement 10 ans. La menace de zones fantôme pousse Olivia Grégoire à agir. La ministre veut densifier ces lieux en repensant au passage leur esthétique. Et les surfaces libérées pourront être rendues à la nature ou accueillir de nouveaux bâtiments, usines ou logements.

"Il y a des endroits où pour des raisons de décroissance démographique et économique, il y a des vacances qui ne se résorberont pas. À ce moment-là, on peut se dire qu’un retour à la nature serait une bonne solution", explique François Leclercq, un des architectes-urbanistes consultés par le ministère du commerce depuis plusieurs mois. "D’autres sont au contraire très bien placés dans des zones en tension, à ce moment-là, on peut avoir des commerces et en plus de cela de l’habitat", ajoute-t-il.

Ces zones représentent 72% de la consommation des ménages

L’enjeu et de taille. Ces zones d’activité commerciale représentent tout de même 72% de la consommation physique des ménages en France. Un appel à projets sera lancé dans les prochains jours. Pour débuter, une enveloppe de 25 millions d’euros est prévue.