"On a fait des économies" : pour Noël, les Français dépenseront plus que l'an dernier

Cette année, les Français dépenseront en moyenne 603 euros pour les fêtes de fin d'année.
Cette année, les Français dépenseront en moyenne 603 euros pour les fêtes de fin d'année. © AFP
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Pierre Herbulot, édité par Laetitia Drevet
Cette année, les Français devraient consacrer 603 euros aux fêtes de fin d'année, 54 euros de plus que l'année dernière. "L’idée c’est de décompresser. On a fait des économies grâce au confinement. On va pouvoir offrir de plus beaux cadeaux à nos familles et à nos amis", explique Gilles au micro d'Europe 1. 

Après une année mouvementée, les Français ont l’intention de marquer le coup pendant les fêtes. En moyenne, le budget qu’ils comptent consacrer aux cadeaux, repas et autres réjouissances a augmenté de 54 euros par rapport à l’année dernière. En cette période morose, pas question de lésiner sur les traditions, confie Gilles au micro d’Europe 1. "L’idée c’est de décompresser. On a fait des économies grâce au confinement. On va pouvoir offrir de plus beaux à nos familles et à nos amis."

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Selon cette étude menée par Cofidis, les Français devraient dépenser en moyenne 603 euros. Après deux confinements, un couvre-feu et des gestes barrière à n’en plus finir, Guénola entend profiter de la fin d’année mais saura raison garder. "L’objectif c’est de se faire plaisir mais sans non plus faire de folies. On ne sait pas de quoi 2021 sera fait, on ne sait pas s’il y aura une troisième vague, si on va continuer à être confinés ou pas."

Les retraités et les ouvriers vont réduire leurs dépenses

Christophe aussi réservera un généreux budget à ses fêtes de fin d’année. Il veut bien sûr se faire plaisir mais garde aussi un œil sur la relance économique. "Ca me parait légitime pour nous et pour les acteurs économiques qui ont perdu de l’argent." Quand les temps sont durs, dit-il, acheter est presque un acte de solidarité.

Un budget moyen en hausse qui cache toutefois quelques disparités : si les cadres supérieurs ont prévu de casser leur tirelire, les ouvriers, les retraités et les indépendants, très touchés par la crise sanitaire, ont prévu, à l’inverse, de réduire leurs dépenses.